REPAS D’ANNIVERSAIRE ET POIRES POCHEES A LA CONFITURE DE CYNORHODON(EGLANTINE) ET A LA CRÈME DE CHATAIGNES

Hier, c’était le jour de l’anniversaire de mon compagnon. Nous n’avions pas prévu de le fêter ce jour-là (les cadeaux, tout ça, sont prévus à un autre moment), mais comme nous sommes des gros gourmands et de bons mangeurs, nous sautons toujours sur l’occasion de nous faire plaisir. Le plaisir gustatif est important.

Ouvrir une bouteille avec des bulles s’imposait. Et je me suis dit que je pourrais faire un repas « spécial plantes sauvages ». Oui, on peut faire un repas de fête avec des plantes sauvages. Vous allez voir.

Tout d’abord, le timing: je disposais d’une après-midi pour cueillir et préparer. Il fallait donc des plantes connues, disponibles en abondance et poussant non loin de chez moi. Et une amie m’avait apporté des châtaignes.

Ensuite, le goût: j’ai l’habitude de cuisiner des recettes en test lors des fêtes, c’est ma marque de fabrique, autant pour étonner mes convives que moi. Le résultat est parfois… étonnant, et ça fait rire tout le monde. Là, je voulais préparer un plat que j’avais déjà goûté (mes hommes sont d’accord pour manger des plantes sauvages à condition que ce ne soit pas trop différent de la cuisine habituelle).  Mais il fallait tout de même une nouveauté. Ça a été le dessert.

J’ai donc commencé par un apéritif assez copieux: http://www.jecuisinesauvage.fr/2017/09/10/petits-croissants-au-fromage-et-a-lachille-millefeuille/

Puis j’ai embrayé sur un risotto au plantain auquel j’avais ajouté quelques Saint Jacques pour l’aspect festif: http://www.jecuisinesauvage.fr/2017/06/30/risotto-au-plantain/

J’ai ensuite proposé une tomme aux fleurs de printemps (délicieux)

et j’ai terminé par un délice doux et de saison : des poires pochées. Mais accompagnées de douceurs.

Pour les poires pochées pour 4 personnes:

Ingrédients:

  • 3 càs de confiture de cynorhodon (voir la recette http://www.jecuisinesauvage.fr/2017/09/24/puree-et-confiture-de-cynorhodon-eglantine-sauvage/)
  • 50 cl d’eau (à ajuster en fonction de votre contenant pour la cuisson et de la taille de vos poires)
  • 4 poires
  • 20 cl de crème fraîche
  • Le jus d’un citron

Préparation:

  • Versez dans une casserole 2 càs de confiture, l’eau et le jus de citron. Mélangez
  • Pelez les poires, disposez les debout dans le jus (je les ai couchées et retournées à mi-cuisson)
  • Faites cuire à feu doux 5 à 10 mn. Les poires doivent rester fermes
  • Réservez les poires.
  • Laissez réduire le jus jusqu’à ce qu’il reste 10 cl
  • Remettez les poires dans ce sirop
  • Laissez refroidir.
  • Avant de servir, fouettez la crème fraîche et mélangez avec une càs de confiture.

 

Pour la crème de châtaignes:

Le plus long consiste à décortiquer les chataignes.

Ingrédients:

  • 1 kg de châtaignes crues (elles donnent 600 g sans leur écorce)
  •  sucre vanille  et sucre à votre goût
  • 20 cl de lait

Préparation:

  • Incisez les châtaignes sur tout leur pourtour
  • Couvrez les d’eau froide et faites bouillir quelques minutes.
  • Sortez les de l’eau petit à petit pour ôter l’écorce et la peau plus tendre qui donne son amertume. Attention aux doigts ça brûle.
  • Faites cuire les châtaignes pelées dans l’eau quelques minutes. Elles sont cuites quand elles s’écrasent facilement.
  • (Vous pouvez sauter cette étape en achetant des châtaignes surgelées ou en boite)
  • Ecrasez les châtaignes dans un presse purée (je n’en n’avais pas je l’ai fait à la fourchette).
  • Ajoutez un peu de lait pour l’onctuosité, du sucre à votre convenance,  mixez pour obtenir une purée. (J’ai mixé au mixeur plongeant, et il restait des petits morceaux, mais tout le monde s’est régalé).
  • Vous pouvez ajouter cette purée à votre chantilly déjà faite, ou laisser en l’état pour que ce soit plus léger, ce que j’ai fait.

Pour servir:

  • Servez les poires dans un récipient individuel. Nappez avec le sirop réduit. Accompagnez de crème fouettée à la confiture et de crème de châtaigne.

Une tuerie, pas d’autre mot!

Bon appétit! Tchin!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CAKE AUX POIRES, ROQUEFORT ET NOIX

Classique ou original? Connu ou totalement inconnu?

C’est la question que je me pose à chaque recette. Vais-je leur apprendre une nouvelle plante? Auront-il le temps, la possibilité matérielle et l’envie d’aller l’identifier, la cueillir et la préparer? Auront-il envie de goûter de nouvelles saveurs ou préfèrent-ils quelque chose de plus classique et simple?

J’ai lu des choses sur les glands de chênes (si si ça se mange), mais peut-être avons nous encore le temps de les ramasser plus tard dans la saison, pour un plat consistant d’hiver. J’ai lu aussi quelque chose sur les racines de pissenlit (joli clin d’œil n’est ce pas?), mais la terre est trop sèche pour les déterrer facilement.

Alors, tout simplement, je vais encore une fois vous proposer une recette avec des noix.  Pourquoi? Parce que dimanche il faisait si beau et doux que je n’ai pas pu rester couchée même malade, et même avec une hanche bousillée, et que j’ai eu envie d’aller longer le canal à côté de chez moi, au soleil, pas longtemps. Je sais que le long de ce chemin de halage bucolique se trouvent des arbres fruitiers, qui ont peut être été plantés un jour mais qui, laissés à l’abandon, produisent des pommes et des poires en petites quantités. Je sais aussi y trouver des noyers. Parce que, je le répète, les noix sont des fruits sauvages (oui, comme les myrtilles, les mûres, les framboises, les fraises , il en existe aussi des variétés plantées). Je cherchais aussi d’autres plantes comme la berce.

Les gelées d’avril ont fait des ravages. Aucune pomme ni poire sur les quelques arbres fruitiers ni au sol, et les noyers ne sont pas mieux logés. Voici notre récolte en une petite heure sous 4 ou 5 noyers.  Les noix sont encore dans leur coque, j’ai laissé sécher tout ça avant de commencer à les nettoyer.

Qu’à cela ne tienne, ça me suffit pour faire mon cake. Comme souvent, c’est la préparation des plantes sauvages qui prend le plus de temps dans la recette: casser les noix. Le reste va tout seul. Et comme souvent, ma recette peut se réaliser avec des ingrédients du commerce (bande de veinards! )

J’aime beaucoup le mélange poire et bleu. Je l’utilise dans des salades, ou dans d’autres entrées. Ce cake salé / sucré se servira avec bonheur pour un apéritif original

Ingrédients: (pour un grand cake ou pour quelques mini cakes qui feront toujours leur petit effet)

  • 3 oeufs
  • 180 g de farine
  • 1 sachet de levure chimique (poudre à pâte)
  • 10 cl de lait
  • 8 cl d’huile neutre ou d’huile de noix
  • 2 poires (ou 3 petites)
  • 150 g de roquefort
  • 100 g de cerneaux de noix
  • 100 g de gruyère râpé
  • sel, poivre

Préparation:

  • Dans un saladier, battez les oeufs avec la farine et la levure.
  • Incorporez le lait et l’huile.
  • Ajoutez une pincée de sel.
  • Pelez et coupez les poires en cubes.
  • Coupez le roquefort en petits morceaux.
  • Concassez légèrement les noix.
  • Ajoutez poire, roquefort, noix et gruyère à la préparation. Salez et poivrez.
  • Versez le mélange dans un moule à cake légèrement huilé (ou dans des petits moules en silicone)
  • Enfournez 50 min dans le four préchauffé à 180°C. (attention pour les minis cakes le temps est diminué à 20 mn)
  • Surveillez la fin de la cuisson en piquant le cake avec la lame d’un couteau : elle doit en ressortir sèche.
  • Laissez refroidir avant de démouler.

Servez tiède avec une salade ou en apéritif.

SEL AUX PLANTES SAUVAGES

Je ne sais pas vous, mais pendant des années je n’ai pas fait très attention à ce que je mettais dans mes casseroles.

Enfin si: j’essaye de manger correctement c’est à dire varié, pas en trop grande quantité, sans trop de gras ou de sucre. Nous ne sommes pas épais mes enfants et moi (enfin, en ce qui me concerne, ce n’est plus tout à fait vrai ;-), c’est donc que ça fonctionne à peu près. Non, je veux parler de la qualité ou de la composition des ingrédients que j’utilise. 

Par exemple, lorsque je cuisine des plats mijotés, en général le week-end, je mets des bouillons cubes ou des bouquets garnis en cubes. (Le reste du temps je cuisine à l’eau, et j’assaisonne au sel).

Je n’aime pas les vrais bouquets garnis, qui sombrent en petits morceaux désagréables dans mon plat (et qui d’ailleurs prennent de la place dans mes placards et sont chers) et que mes fils recrachent d’un aire dégoûté (thym en branche et laurier).

Et puis il y a environ deux ans, j’ai vu un reportage sur le glutamate. Cette 7e saveur des japonais, exhausteur de goût largement utilisé dans les plats tous préparés et dans mes cubes, a notamment pour effet d’augmenter l’appétit…Grossirait-on sans s’en rendre compte? Cette découverte m’a fichu la trouille et m’a obligée à lire de plus près les étiquettes. Je savais déjà qu’il y avait du sucre presque partout, mais ça en plus, c’était trop.

J’ai cherché des bouillons sans glutamate (pas facile et cher). J’ai cherché des bouquets garnis dans des mousselines, dont j’avais gardé le souvenir lorsque ma mère cuisinait mais je n’en n’ai pas trouvé. Alors j’ai arrêté de mettre des cubes, et j’ai acheté du sel aux herbes pour saler mon assiette.

Mais alors, pourquoi ne pas fabriquer son sel aux herbes soi-même?

Ça fait un bout de temps que j’y pense. La question  était: qu’est ce que je vais mettre comme herbes dedans pour remplacer les herbes aromatiques? Je n’ai pas encore goûté toutes les plantes sauvages et il me fallait trouver un mélange « maison » qui convienne avec mon projet. Je me suis inspirée du sel aux herbes que j’ai à la maison et du contenu d’un bouquet garni pour composer le mien. Mais la palette des possibles est infinie.

J’ai trouvé très peu de textes sur le sel aux herbes sauvages et j’ai donc fait un peu un mix des infos que j’ai pu glaner. A vous d’expérimenter des mélanges.

Le séchage des plantes:

J’avais fait un article sur le séchage des plantes lent. Mais fait, on peut aller bien plus vite ce qui rend le séchage beaucoup plus facile et ludique.

1.J’ai testé au micro-ondes:

  • Lavez les feuilles des plantes que vous souhaitez sécher (avec du vinaigre si ce sont des plantes sauvages).
  • Séchez dans du papier absorbant.
  • Disposez vos feuilles les unes à côté des autres sur le papier et recouvrez d’une autre feuille de papier absorbant.
  • Mettez le tout au micro-ondes et surveillez, ça peut prendre feu (ce qui a été le cas pour moi); 
  • J’avais testé avec des feuilles de céleri branche, elles étaient sèches en 50 secondes (oui vous avez bien lu). A surveiller de très près donc. Mais cette recette permet de faire sécher pas mal de plantes en un temps record.

J’ai testé au four (les photos du haut, avant et après 10 mn à peine):

  • Votre four doit être le plus doux possible (j’avais trouvé un article où il était mentionné 140° mais c’est peut-être encore trop).
  • Disposez vos feuilles (fraîches, saines, lavées et séchées avec du papier absorbant), sur du papier cuisson sur une plaque du four les unes à côté des autres. Elles ne doivent pas se chevaucher.
  • Pour mon serpolet et mon achillée (voir photos) j’ai mis à peine dix minutes. A vérifier pour vos plantes, car l’épaisseur des feuilles fait varier le temps de séchage. Ne mélangez que des feuilles de même épaisseur.

Une fois sèches, les plantes s’effritent très facilement à la main et se réduisent en poudre aisément. En les prenant entre votre pouce et votre index, vous pouvez les « moudre » plus au moins finement selon votre envie.

Le poids: pour les feuilles, le poids final est divisé par 9.

900g de feuilles fraîches donne donc environ 200 g de feuilles séchées. Il faut en tenir compte lors de votre ramassage, en fonction de la quantité de sel dont vous disposez ou que vous souhaitez mélanger.

Le mélange (proportions):

Que voulez vous faire avec votre sel?

Si c’est de la cuisine comme moi , il vous faudra environ 40 g d’herbes pour 60 g de sel. C’est beaucoup mais ça permet de donner du goût à vos préparations.

Si c’est pour saler à table, vous pouvez en mettre moins (celui que j’utilise actuellement contient à peine 5% d’herbes). Dans ce cas, il vous faudra un moulin à sel, ou il faudra le moudre au pilon. Même ainsi il sera trop gros pour une salière.

Conservation:

N’en faites pas trop à la fois, les herbes se conservent bien pendant 6 mois, Au delà, elles perdent leur goût et leur arôme. Maintenant que vous avez vu combien c’est facile , vous pouvez recommencer à l’envi.

Ma composition:

J’ai fait une sorte de bouquet garni:

Serpolet pour remplacer le thym, achillée millefeuille pour remplacer le persil, feuilles de céleri branche, ail des ours (je l’ai acheté car je n’avais pas encore commencé ce blog au printemps lorsqu’il était consommable), et laurier (acheté aussi car je n’ai pas encore trouvé un goût similaire dans les plantes sauvages). Je n’ai rien pesé.

Le sel: vous pouvez prendre du gros sel de Guérande non raffiné, ou, pour un cadeau, du sel de l’Himalaya, beaucoup plus esthétique (trouvé en magasin bio).

Si vous ne savez pas reconnaître les plantes sauvages, comme toujours, vous pouvez faire vos achats en herboristerie, ou en magasin bio.

Mettez vos sels dans des jolis pots récupérés, des pots de bébé, ou dans des pots à confiture, offrez!

Et puis, laissez courir votre imagination: piment d’Espelette, curcuma, épices en tous genres se marieront avec votre sel et vos plantes aromatiques, sauvages ou non.

Dégustez!!!

 

 

 

 

 

 

GATEAU AUX POMMES ET AUX NOIX

En ce moment, nous sommes en plein dans la saison des noix.  Il m’en reste beaucoup de ma récolte de l’autre jour, plus qu’il ne m’en faut! Il me restait des pommes aussi, que nous avons de plus en plus de mal à manger tel que. Je cherche donc des façons détournées de manger des fruits. Le smoothie aux pomme et cynorhodons http://www.jecuisinesauvage.fr/2017/09/27/smoothie-pomme-confiture-de-cynorodhon-eglantine-sauvage/ en est une délicieuse; la compote, plus classique est un bon moyen aussi, et le gâteau que j’ai fait aux aurores ce matin (pour qu’il soit bon ce soir :-), en est encore une autre.

Comme je sais que vous êtes des gourmands, je me suis dit que ma salade gourmande de l’autre jour n’allait pas vous suffire . Après le salé, voici donc le sucré. Et, cerise sur le gâteau si je puis dire, ce gâteau, comme nombre de ceux que je fais, peut être adapté pour diabétiques (de type II seulement) car je remplace le sucre par du sucralose ou, plus récemment du fructose pour que mon entourage puisse en profiter. Le sucralose ne permet pas aux gâteaux de lever correctement, je teste donc depuis peu le fructose, autorisé à toute petite dose pour les diabétiques type II uniquement. Ça à l’air de mieux faire lever la pâte… à confirmer. Mais à utiliser avec parcimonie.

J’ai mis un peu de temps pour casser mes noix et  faire environ 100g de cerneaux (1/2 heure), c’est presque ça qui a été le plus long dans la préparation.

Ingrédients:

  • 3 œufs
  • 150 g de beurre mou
  • 125 g +25 g de sucre (ou la quantité indiquée sur le paquet en équivalence pour du sucralose ou du fructose)
  • 150 g de farine
  • 5 petites pommes (Pink lady)
  • 1 poignée de cerneaux de noix (env 100 g)

  • Cassez vos noix et prélevez les cerneaux
  • Faites préchauffer le four à 180°c.
  •  Mélangez le sucre et le beurre mou pour avoir un mélange crémeux.
  • Ajoutez les œufs en mélangeant bien entre chaque œuf.
  • Versez la farine en pluie puis mélangez de nouveau.
  •  Beurrez un moule à manqué, saupoudrez avec les 25 g de sucre ou de fructose
  •  Lavez et épluchez les pommes.
  • Coupez-les en gros dés et mettez-les dans le moule beurré et sucré.
  • Parsemez avec les cerneaux de noix grossièrement hachés.
  • Versez la pâte.
  •  Faites cuire 40 minutes.
  • Démoulez le gâteau lorsqu’il est encore tiède.
  • Laissez refroidir et poudrez de sucre glace.

Se mange seul ou tiède avec une boule de glace à la vanille pour les gourmands.

Bon appétit!!

SALADE GOURMANDE MAGRET DE CANARD-FOIE GRAS -NOIX

La noix est-elle une plante sauvage? Eh bien oui!

Comme la noisette, la mûre ou la myrtille, voire la fraise (des bois bien sûr), elle fait partie de notre cuisine traditionnelle depuis si longtemps et elle est si classique et utilisée que l’on a oublié son origine

Il y a sans doute des noyers plantés, pour les besoins des consommateurs, mais les noix que j’ai ramassées depuis des années, je peux vous garantir qu’elles provenaient de noyer majestueux et solitaires, poussés tous seuls au milieu de nulle part. Comment les noix ont-elles atterri là? un écureuil? on ne saura jamais.

En tous cas, la noix fait bien partie de ma cuisine sauvage. Et il est temps d’aller les ramasser  sous les arbres où la pluie et le vent les ont fait tomber.

J’affectionne particulièrement en cette saison les chemins qui serpentent entre les vignes, pas très loin de Strasbourg, et où, par ci par là nous ramassons pommes, prunes, et noix selon les saisons.

En Alsace, le temps des noix correspond aussi au temps du vin nouveau ou « neier sisser », vin à peine fermenté que l’on déguste avec les noix, du raisin parfois et du jambon fumé. J’adore ça une fois par an, le dimanche soir. Déguster ma récolte du jour en grignotage.

Mais aujourd’hui c’est un plat un peu plus gourmand que je vous propose. La noix se décline à l’infini mais c’est dans le merveilleux blog http://www.jevaisvouscuisiner.com de  Leïla Martin, sur la cuisine gourmande alsacienne, dont les recettes me font régulièrement saliver, que j’ai trouvé la salade que j’ai préparée pour mon amoureux hier soir. J’avais envie de gourmandise, d’un repas qui sortait de l’ordinaire. Vous pouvez faire cette salade en plat principal comme moi ou en entrée pour des convives.  C’est une salade d’automne, avec figues, raisins et noix.

Je vous donne la recette originale, sachant que j’ai fait plus simple pour mon homme diabétique qui a droit aux fruits mais pas au miel. J’ai donc juste mélangé les ingrédients, et ajouté sur mon assiette le vinaigre balsamique. C’était déjà délicieux comme cela!

Ingrédients:

  • 100 g de salade mélangée selon vos goûts (mâche, roquette, feuille de chêne, pourpier…)
  • 1 magret de canard fumé en tranches
  • 1 délice de magret de canard farci au bloc de foie gras Feyel (j’ai pris du foie gras normal)
  • 2 à 3 figues
  • Une dizaine de raisins blancs
  • Une dizaine de raisins rouges
  • Une poignée de cerneaux de noix
  • 1/2 oignon rouge
  • 1 c à s de miel d’acacia
  • 15 g de beurre
  • vinaigre balsamique
  • 2 à 3 c à s de vinaigrette

Pour la vinaigrette
Mélangez vivement ou mixez :

  • 1 c à s de moutarde
  • 1 c à s de vinaigre balsamique
  • 1 c à s d’huile d’olive
  • 2 c à s d’huile de noix
  • 1 c  à s de sauce soja
  • 1 c à c de miel
  • sel, poivre
  • Détachez les grains de raisin, lavez-les et séchez-les.
  • Coupez les figues en 2, puis chaque moitié en 3 dans le sens de la longueur. Emincez en fines lamelles le demi-oignon rouge. Réservez.
  • Faites chauffer le beurre dans une poêle et faites-y revenir les grains de raisin quelques 3 à 4 minutes. Salez, poivrez. Ajoutez une cuillère à soupe de miel, un filet de vinaigre balsamique (l’équivalent de 4 à 5 cuillères à soupe), un peu d’eau ( 2 c à s) et poursuivez la cuisson encore quelques minutes tout en remuant la poêle pour enrober les raisins du formé par la caramélisation du vinaigre et du miel. Ajoutez les lamelles d’oignon rouge une minute avant la fin de la cuisson afin de les enrober elles aussi du jus de cuisson.
  • Dans un saladier, versez la salade, la moitié des raisins, la moitié des noix et la vinaigrette. Mélangez et dispatchez le contenu du saladier dans deux assiettes. Sur chaque assiette, déposez au centre de l’assiette une belle tranche de délice de magret farci au foie gras et disposez harmonieusement les magrets, les quartiers de figues, les noix et raisins restants.
  • Pour finir, récupérez le jus de cuisson des raisins et versez le en filet sur la salade.

J’ai fini mon repas par une tarte au pomme, c’était vraiment un plat d’automne! (et un régal)

SMOOTHIE POMME-CONFITURE DE CYNORODHON-EGLANTINE SAUVAGE

L’automne est là et avec lui les premiers reniflements, toux, rhumes et autres rhino-pharyngo-… machins.

Il est donc plus que temps de commencer une petite cure de vitamines C, ne croyez vous pas?

Le cynorhodon, ou églantier ou gratte cul, en est rempli. Selon les espèces, sa teneur en vitamine C peut être de 10 à 100 fois supérieure à celle des agrumes, c’est fou!! D’ailleurs, encore une fois comme la plupart des plantes sauvages que je vous présente, voire comme toutes, il est utilisé en phytothérapie et vendu sous forme de cachets.

Franchement, entre les cachets et la confiture, mon choix est fait!

(Si vous n’avez pas encore fait la confiture, il est temps de la programmer pour le week-end prochain. http://www.jecuisinesauvage.fr/2017/09/24/puree-et-confiture-de-cynorhodon-eglantine-sauvage/)

Alors, quand j’ai repéré une recette de smoothie à la pomme, je me suis dit que le mariage pomme-églantine devait être sympathique et franchement, c’était réussi. Des protéines (lait ou yaourt), des fibres et de la vitamine A dans la pomme et de la vitamine C dans la confiture.

A l’origine, la recette comprend une cuillère de miel pour sucrer. Je l’ai remplacée par un cuillère de confiture qui se mélange très bien avec toute préparation solide et liquide en raison de se consistance douce et crémeuse.

Ce smoothie est à consommer, la matin, pour donner la pêche, ou comme dessert, ou pour les enfants, ou pour faire manger des fruits sans en avoir l’air aux récalcitrants (dont je suis). Je penses aussi aux personnes âgées qui ont du mal à mâcher.

Ingrédients (pour une personne:

  • 1 pomme
  • 1 càs de confiture de cynorhodon (ou plus selon le type de pomme et votre gourmandise)
  • 1/2 verre de lait (ou 1/2 yaourt)

Préparation:

  • Mixez tout
  • Versez dans un verre

C’est prêt! (à boire à la paille c’est encore mieux)