SALADE MELANGEE D’HIVER

On imagine à tort que, l’automne bien avancé puis l’hiver venus, rien ne peut se cueillir et qu’une salade est une hérésie. D’autant que la période de Noël commence un peu partout (films à la télévision, décorations en ville et dans les magasins). Moi même pour conjurer le froid et la pluie, j’allume du feu, des bougies, je suis impatiente de faire mon sapin, et on pense plutôt « soupe » que « salade ».

Eh bien on a tort.

En effet, non seulement certaines plantes résistent fort bien au froid, mais mieux même, elles se consomment en hiver, lorsque les feuilles sont à nouveau jeunes, que le gel les a ramollies, parce que la nature fort bien faite refuse de mourir et repousse au moindre rayon de soleil. Bien sûr à condition qu’il n’y ait pas de neige (mais la neige les protégera et l’on pourra les cueillir dès la fonte.)

Ce matin, après 15 jours de gris et de pluie, un soleil timide a décidé de se montrer. J’en ai donc profité pour faire le tour du jardin avec mon  panier afin de cueillir de quoi me faire une petite salade de mauvaises herbes. La pluie de la nuit a rendu le sol souple et permis un arrachage facile.

Vous n’avez pas de jardin? Qu’à cela ne tienne, ces feuilles poussent n’importe où y compris chez vos amis qui ont un jardin et qui seront sans doute très heureux de vous voir débarquer pour enlever des mauvaises herbes!! 🙂

Voici ma petite récolte en un quart d’heure (je n’ai pas tout pris, je n’avais besoin de salade que pour moi).

 

 

J’ai cueilli:

du pissenlit qu’on ne présente plus (excellent pour les troubles biliaires et digestifs en général)

  • de la lampsane qu’on ne récolte que d’octobre à mai lorsqu’elle est en rosette (laxative, antidiabétique et diurétique); ses feuilles se prés
    entent sous forme de rosette, et on peut les comparer à des arrêtes de poissons dont la plus grande terminale serait la  tête. En été elle produit des fleurs jaunes.
  • de la cardamine hérissée, qui s’est invitée dans mon jardin depuis quelques années et qui a tout colonisé car, lorsqu’elle est en fruit, il suffit de l’effleurer pour que ceux ci explosent et envoient les graines à tout vent…Elle aussi ne se récolte qu’en hiver et au printemps, lorsqu’elle est encore en fleurs. Facilitatrice de la digestion, pleine de vitamine A et C, son goût rappelle celui du cresson. Elle se présente sous forme de petits bouquets de toutes petites feuilles rondes de 10 cm de haute environ, avec une fleur blanche dressée en leur centre.
  • des fleurs de pâquerette, qui repousse vaillamment même l’hiver, pour donner un allure de fête à ma salade (mais aussi parce qu’elle est tonifiante et dépurative en usage interne).

J’aurais pu ajouter le lierre terrestre mais il me paraissait trop dur.

Voilà donc une salade gratuite, vite prête (n’oubliez pas de rincer vos plantes avec de l’eau viniagrée pour enlever les bactéries).

Le mélange est goûteux, fort sans être amer.

Vous pouvez y ajouter des cerneaux de noix pour adoucir et du vinaigre balsamique (pourquoi pas de l’huile de noix si vous en avez dans vos placards). Pour ma part j’assaisonne mes salades simplement à l’huile d’olive!

TARTE AUX GLANDS DE CHENE

Les glands ça ne se mange pas… les glands c’est pour les cochons…Voilà ce que nous croyons et entendons..

J’avoue avoir longtemps cru la même chose. Mais la nature est bien plus nourricière que nous le croyons..

Et puis, manger des glands, avec toute la connotation qui se rattache à ce mot, ça ne donne pas envie. Eh bien tant pis, moi je vous propose une recette de François Couplan.

En réalité, non seulement les glands de chêne se mangent, mais ils sont même très bons, ressemblant un peu aux châtaignes, à condition de les préparer correctement et d’enlever leur tanin qui les rends immangeables autrement.

C’est le moment de les ramasser dans les forêts de chênes où ils sont tombés depuis septembre, malgré la pluie.

Ne récoltez que ceux qui sont bruns et mûrs (et qui ne sont pas habités).

Ingrédients:

  • 1 pâte sablée
  • 500 g de purée de glands (environ 1kgs de glands)
  • 1  yaourt
  • 2 càs de crème fraîche
  • 120 g de sucre
  • 2 blancs d’œufs (facultatif)
  • 1 sachet de levure chimique
  • 25 cl de lait
  • 2 œufs
  • 1 poignée de raisins secs
  • 1 càc de cannelle
  • 2 + 2 càs de miel
  • un peu de beurre

Préparation:

Purée de glands:

  • Enlevez le « chapeau » du gland s’il en reste.
  • Entaillez les glands
  • Comme pour les châtaignes, plongez les quelques minutes dans l’eau bouillante. Sortez les au fur et à mesure et passez les sous l’eau froide.
  • Enlevez l’écorce extérieure et la peau plus fine intérieure.
  • Concassez grossièrement les amandes des glands.
  • Vient maintenant l’étape essentielle sans laquelle les glands sont immangeables: leur enlever leur tanin.
  • Pour cela, faites les cuire dans plusieurs eaux bouillantes jusqu’à ce que l’eau, marron au départ, devienne claire. 2 ou 3 eaux sont suffisantes généralement mais vaut mieux plus que pas assez. Si vous avez un poêle à bois ou u e cheminée, vous pouvez mélanger un peu de cendre aux eaux car la potasse de la cendre fixe le tanin.
  • Ecrasez les glands à la fourchette ou avec un presse purée.

Tarte:

  • Faites chauffer votre four à 180°
  • Foncez votre moule à tarte
  • Mélangez tous les ingrédients avec la purée. Si vous la trouvez trop épaisse, vous pouvez l’alléger avec un ou deux blancs d’œufs battus en neige.
  • Versez cette préparation sur la pâte.
  • Faites cuire environ 40 mn.
  • Garnissez la tarte cuite et encore chaude de miel sur le dessus avec un pinceau.

C’est un dessert qui va bien avec la neige qui arrive!!

 

 

 

SOUPE POTIMARRON ET CYNORHODON AVEC SA CHANTILLY DE CHATAIGNES

Il pleut, donc pas de balade sauvage en perspective, ni de cueillette. Nous sommes loin du soleil d’or de ma promenade du milieu de semaine.

Mais j’ai  une furieuse envie de cocooner au coin du feu, et de préparer des recettes de saison pleines de douceur et qui sentent bon le dimanche familial.

Il me reste des fruits d’églantine et des châtaignes, ça devrait le faire….

Alors hop, on se retrousse les manches pour préparer une bonne soupe.

Ingrédients pour 4 :

  • 1 beau potimarron (je le préfère au potiron, je trouve son goût plus prononcé)
  • 1 oignon
  • 250 g de fruits d’églantier ou cynorhodons
  • 1 l d’eau
  • sel, poivre
  • 125 g de purée de châtaignes + quelques brisures de châtaignes pour la décoration
  • 15 cl de crème

Préparation:

  • Préparez la pulpe de cynorhodon comme suit:  http://www.jecuisinesauvage.fr/2017/09/24/puree-et-confiture-de-cynorhodon-eglantine-sauvage
  • Préparez la purée de châtaignes:
  • Incisez les châtaignes sur leur pourtour, puis faites les cuire dans un grand volume d’eau bouillante 10 mn.
  • Prenez les châtaignes par deux ou trois, enlevez l’écorce et la peau (attention ça brûle). Si l’écorce ne s’enlève pas bien ou que vous n’arrivez pas à les écraser pour les réduire en purée, remettez quelques minutes à bouillir
  • Réduisez les châtaignes en purée avec un mixer ou un presse purée. Rallongez avec un peu de lait ou de crème si c’est trop sec.
  • Mixez l’oignon
  • Découpez le potimarron en cubes
  • Mélangez les deux et faites cuire dans l’eau salée et poivrée (vous pouvez y mettre votre sel aux herbes, voir la recette dans le blog) entre 20 et 30 mn (piquez avec une fourchette pour vérifier les moelleux du potimarron).
  • Mixez la soupe.
  • Ajoutez la pulpe de cynorhodon.
  • Réservez au chaud.
  • Montez la crème en chantilly. Ajoutez y la purée de marron. Salez, poivrez
  • Servez le potage. Ajoutez par dessus une ou deux cuillères à soupe de chantilly à la châtaigne.
  • Vous pouvez décorer avec quelques brisure de châtaignes torréfiés!

La saveur de noisette du potimarron s’associera avec celle, plus acidulée, du cynorhodon et le tout sera délicatement marié avec la chantilly à la châtaigne.

Dans une verrine, cela sera du plus bel effet pour des invités.

Bon appétit!

 

MINI PIZZA SAUCE CYNORRHODON (EGLANTINE)

Les premières gelées sont arrivées, c’est le moment de récolter les fruits de l’églantine, cynorhodon, ou gratte -cul si vous ne l’avez pas déjà fait (comme moi qui était impatiente). Le gel, en effet , blettit les fruits qui deviennent alors tendres et peuvent se cuisiner sans cuisson.

S’ils ne le sont pas assez, mettez les 2 ou 3 jours au congélateur, ou faites les cuire environ 30 mn dans l’eau.

Une fois qu’ils sont mous et tendres il ne reste plus qu’à les passer au presse purée et au tamis fin pour enlever les poils de l’intérieur et vous obtenez la pulpe qui servira à faire vos pizzas. La recette plus détaillée de la pulpe est sur ce blog.

Vous remplacerez ainsi la pulpe de tomate par cette purée acidulée et originale.

Vous pourrez faire ces mini pizzas avec des enfants qui adoreront découper les disques de pâte et mettre sur leur pizza ce qu’ils aiment.

Comme la préparation de la pulpe et de la pâte sont un peu longues, je vous propose de faire la recette en deux temps: pulpe et pâte la veille (ou achetée tout prête), pizzas le jour du repas, en repas ou en apéritif selon la grosseur des disques que vous allez employer (vous pouvez découper avec des verres, des bols…). Le nombre de mini pizzas dépendra de la taille de vos découpes. Une pâte donnera 6 à 8 pizzas.

Je vous propose, une fois n’est pas coutume, une version classique et une version vegan

Version classique et vegan pour la pâte:

pâte à pizza:

Ingrédients:

  • 500 g de farine
  • 25 cl d’eau
  • 5 cl d’huile d’olive
  • 20 g de levure
  • 10 g de sel

Préparation:

  • Dans un bol, délayez la levure avec 10 cl d’eau tiède.
  • Dans un saladier, mélangez la farine avec le sel , puis l’huile et la levure diluée et le restant d’eau.
  • Pétrissez la pâte jusqu’à ce qu’elle soit homogène.
  • Laissez-la gonfler durant 1 bonne heure, puis retravaillez-la pour lui donner de l’oxygène.
  • Formez des boules de 205 g, abaissez les en rond pour former de belles pizzas.
  • Découpez et laissez reposer encore une quinzaine de minutes

Mini pizzas classiques:

Ingrédients (à modifier à volonté) pour 6 pièces:

  • La pulpe de 250 g de cynorhodons
  • Quelques olives
  • 1 échalote
  • 2 champignons de paris
  • 6 fines tranches de jambon italien
  • 250 g de mozzarella
  • huile d’olive (selon vos goûts)
  • sel, poivre, persil

Préparation:

  • Une fois les pizzas coupées à l’emporte pièce ou avec ce que vous avez à votre disposition de rond, passez les au four à 200° jusqu’à ce que la pâte soit dure.
  • Coupez les champignons en tranches fines et faites sécher  au four ou réduire dans une poêle.
  • Mixez les champignons, l’échalote, le persil, sel, poivre, et accompagnez d’un trait d’huile d’olive.
  • Mélangez le tout à la pulpe de cynorhodon.
  • Recouvrez vos pizzas de cette purée puis de mozzarella.
  • Faites fondre le fromage au four quelques minutes (pas trop sinon le fond de la pizza sera trop dur).
  • Sortez vos pizzas du four, ajoutez les tranches de jambon chiffonnées, et les olives.
  • Dégustez en apéritif ou avec une salade.

Version vegan:

  • Ne faites pas cuire la pâte à blanc car vous aurez les légumes à cuire.
  • Disposez sur vos mini pizzas la pulpe de cynorhodon salée et poivrée, puis des légumes coupés fins et grillés préalablement à la poêle (courgette, poivrons, champignons, oignons, chou kale) ainsi que le tofu grillé aussi
  • Enfournez 15 à 20 mn à 180°
  • Parsemez d’herbes, de roquette, de germe de blé en paillette au moment de servir.

Bon appétit!!

 

 

 

 

 

MOULES AU PESTO D’ORTIES

Un pesto d’orties ? Quelle hérésie! Il n’est de vrai pesto que l’italien avec basilic.

Oui mais si on sait que le mot pesto est le participe passé de pesta: « écraser, battre », et de la même racine que le mot « pilon », en référence à la manière d’écraser les herbes au pilon pour en faire du… pesto, finalement on peut faire du pesto d’à peu près n’importe quoi. (cf le pesto de plantain que je vous ai déjà proposé).

Donc aujourd’hui j’ai eu envie de faire du pesto  d’orties.

C’est le moment de cueillir les orties qui repoussent. Tondues, ou pas, grâce au beau temps et à la pluie, de nombreux jeunes plants ont repoussé dans les champs, friches et jardins. Les feuilles sont tendres, pas amères. Elles peuvent se cuisiner à nouveau. Je vous ai déjà proposé un cake aux orties, et la traditionnelle soupe. Varions un peu les plaisirs.

Je l’ai mélangé avec des moules, pour changer des traditionnelles moules marinières. Et franchement c’est bon.

J’adore les moules- frites et mes hommes aussi. J’en fait plus souvent depuis qu’on trouve des moules nettoyées dans les magasins. Nettoyer et gratter une à une 3 ou 4 kgs de moules était une corvée dont je me passe volontiers. Cela me prenait presque une heure.

J’ai déjà testé d’autres sauces sur mes moules frites, et j’étais tentée par ce pesto. C’est une réussite!

Je commence à savoir cueillir mes orties sans problèmes avec les gants caoutchoutés qui vont bien (on en trouve dans toutes les grandes surfaces pour presque rien). Faites néanmoins attention à vos bras.

Pour le pesto:

Ingrédients:

  • 100 g d’orties
  • 25 g de pignon (ou de noisettes ou de noix selon les ingrédients de votre placard et vos goûts)
  • 4 gousses d’ail (vous pouvez diminuer la quantité)
  • 50 g de parmesan
  • 10 cl d’huile d’olive
  • Sel, poivre

Préparation:

  • Lavez les orties à l’eau vinaigrée dans deux ou trois eaux en fonction du lieu de cueillette (souillé ou non)
  • Détachez les feuilles et arrachez en des petits bouts à la main (le goût est meilleur lorsqu’on ne coupe pas ou qu’on ne mixe pas, d’après les chefs)
  • Broyez tous les ingrédients au pilon (ou mixez-les si vous n’avez pas de pilon, ce qui est mon cas)
  • Attention le pesto d’ortie s’oxyde rapidement et noircit. Couvrez-le d’une fine couche d’huile d’olive pour le conserver

Moules:

  • Nettoyez et grattez vos moules
  • Faites les ouvrir couvercle fermé dans une grand cocotte avec le pesto
  • Remuez de temps en temps.
  • Elles sont cuites quand elles sont toutes ouvertes.

 

Servez en ajoutant un peu de parmesan râpé.

Bon appétit!

 

 

REPAS D’ANNIVERSAIRE ET POIRES POCHEES A LA CONFITURE DE CYNORHODON(EGLANTINE) ET A LA CRÈME DE CHATAIGNES

Hier, c’était le jour de l’anniversaire de mon compagnon. Nous n’avions pas prévu de le fêter ce jour-là (les cadeaux, tout ça, sont prévus à un autre moment), mais comme nous sommes des gros gourmands et de bons mangeurs, nous sautons toujours sur l’occasion de nous faire plaisir. Le plaisir gustatif est important.

Ouvrir une bouteille avec des bulles s’imposait. Et je me suis dit que je pourrais faire un repas « spécial plantes sauvages ». Oui, on peut faire un repas de fête avec des plantes sauvages. Vous allez voir.

Tout d’abord, le timing: je disposais d’une après-midi pour cueillir et préparer. Il fallait donc des plantes connues, disponibles en abondance et poussant non loin de chez moi. Et une amie m’avait apporté des châtaignes.

Ensuite, le goût: j’ai l’habitude de cuisiner des recettes en test lors des fêtes, c’est ma marque de fabrique, autant pour étonner mes convives que moi. Le résultat est parfois… étonnant, et ça fait rire tout le monde. Là, je voulais préparer un plat que j’avais déjà goûté (mes hommes sont d’accord pour manger des plantes sauvages à condition que ce ne soit pas trop différent de la cuisine habituelle).  Mais il fallait tout de même une nouveauté. Ça a été le dessert.

J’ai donc commencé par un apéritif assez copieux: http://www.jecuisinesauvage.fr/2017/09/10/petits-croissants-au-fromage-et-a-lachille-millefeuille/

Puis j’ai embrayé sur un risotto au plantain auquel j’avais ajouté quelques Saint Jacques pour l’aspect festif: http://www.jecuisinesauvage.fr/2017/06/30/risotto-au-plantain/

J’ai ensuite proposé une tomme aux fleurs de printemps (délicieux)

et j’ai terminé par un délice doux et de saison : des poires pochées. Mais accompagnées de douceurs.

Pour les poires pochées pour 4 personnes:

Ingrédients:

  • 3 càs de confiture de cynorhodon (voir la recette http://www.jecuisinesauvage.fr/2017/09/24/puree-et-confiture-de-cynorhodon-eglantine-sauvage/)
  • 50 cl d’eau (à ajuster en fonction de votre contenant pour la cuisson et de la taille de vos poires)
  • 4 poires
  • 20 cl de crème fraîche
  • Le jus d’un citron

Préparation:

  • Versez dans une casserole 2 càs de confiture, l’eau et le jus de citron. Mélangez
  • Pelez les poires, disposez les debout dans le jus (je les ai couchées et retournées à mi-cuisson)
  • Faites cuire à feu doux 5 à 10 mn. Les poires doivent rester fermes
  • Réservez les poires.
  • Laissez réduire le jus jusqu’à ce qu’il reste 10 cl
  • Remettez les poires dans ce sirop
  • Laissez refroidir.
  • Avant de servir, fouettez la crème fraîche et mélangez avec une càs de confiture.

 

Pour la crème de châtaignes:

Le plus long consiste à décortiquer les chataignes.

Ingrédients:

  • 1 kg de châtaignes crues (elles donnent 600 g sans leur écorce)
  •  sucre vanille  et sucre à votre goût
  • 20 cl de lait

Préparation:

  • Incisez les châtaignes sur tout leur pourtour
  • Couvrez les d’eau froide et faites bouillir quelques minutes.
  • Sortez les de l’eau petit à petit pour ôter l’écorce et la peau plus tendre qui donne son amertume. Attention aux doigts ça brûle.
  • Faites cuire les châtaignes pelées dans l’eau quelques minutes. Elles sont cuites quand elles s’écrasent facilement.
  • (Vous pouvez sauter cette étape en achetant des châtaignes surgelées ou en boite)
  • Ecrasez les châtaignes dans un presse purée (je n’en n’avais pas je l’ai fait à la fourchette).
  • Ajoutez un peu de lait pour l’onctuosité, du sucre à votre convenance,  mixez pour obtenir une purée. (J’ai mixé au mixeur plongeant, et il restait des petits morceaux, mais tout le monde s’est régalé).
  • Vous pouvez ajouter cette purée à votre chantilly déjà faite, ou laisser en l’état pour que ce soit plus léger, ce que j’ai fait.

Pour servir:

  • Servez les poires dans un récipient individuel. Nappez avec le sirop réduit. Accompagnez de crème fouettée à la confiture et de crème de châtaigne.

Une tuerie, pas d’autre mot!

Bon appétit! Tchin!