SAUCE AU PLANTAIN SUR JULIENNE, COURGETTES POELEES ET RIZ BASMATI

Cette semaine, le plantain est mon ami. D’abord parce qu’il y en a partout (les tondeuses communales ne sont pas encore passées :-), et puis parce que comme bon nombre d’entre vous, j’ai un job a temps plein et des enfants à élever. Cette semaine a été dense, et je vous avoue que je n’ai pas eu le temps d’aller chercher bien loin de quoi cuisiner sauvage. En un sens, ça devrait vous rassurer, car vous pouvez cuisiner mes recettes, en ouvrant simplement l’oeil autour de vous, que vous soyez à la campagne ou à la ville.

Cuisiner les plantes sauvages, tout ce qui se ramasse et se cueille (y compris les champignons si je peux aller en chercher , et surtout si je trouve ceux que je connais !) est pour moi un moyen de me reconnecter à la terre qui me faisait cruellement défaut (j’ai la chance d’être née à une époque sans internet, où nos jeux  et nos promenades étaient extérieurs, et où notre connaissance des plantes allait de soi) et aussi, car je suis gourmande, un moyen de tester d’autres goûts. Je ne suis pas une grande cuisinière, mes plats sont simples, mais j’aime varier au moins de temps en temps ce que je mange. Dégoter pour vous sur le net ou dans des livres des recettes, me permet d’explorer des choses nouvelles, et mes ados et mon compagnon (merci à eux) , se prêtent avec gentillesse et un soupçon d’inquiétude, aux saveurs que je leur soumet. La question traditionnelle est « ça a quel goût? « … ben le goût de la plante, qui ne ressemble en général à rien de connu!!  De temps en temps ils n’aiment pas. A d’autres moments nous échangeons sur ce que nous pourrions améliorer.

C’est typiquement le cas ici.

Je cherchais une recette avec du plantain, encore une, et j’ai trouvé une sauce sur le site suivant: http://patrimoni.macarel.net/node/88.      

La saveur amère  du plantain semblait bien se marier au poisson recommandé et c’est comme cela que je vous présente cette sauce aujourd’hui. Et ça tombait bien, chez moi le samedi midi c’est poisson, car je fais mes courses le vendredi soir pour toute la semaine, et je mange ce qui est le plus frais en premier. J’ai instauré cette habitude depuis longtemps, pour que mes fils mangent du poisson au moins une fois par semaine. Donc avec mon poisson du samedi, l’ensemble n’est pas mal, mais d’avis unanime, la couleur, la texture et le goût  paraissaient se marier bien mieux avec quelque chose comme un bœuf aux carottes, voire un lapin aux pâtes. Une viande en tous cas. J’ai donc congelé le reste (il y en avait pas mal), que je ressortirai pour ma prochaine viande mijotée.

Voici donc la recette de la sauce. Pour en faire pour quatre, cueillez un demi sac de feuilles de plantain. Il en faut 200 g, et comme pour beaucoup de plantes, feuilles ou fleurs, dès qu’on compte en grammes, vu leur poids individuel, ça représente deux ou trois très grosses poignées. Pour moi c’était l’équivalent de ma passoire.

Ingrédients:

  • 200g de feuilles de plantain lancéolé
  • 4 échalotes
  • 2 càs d’huile (olive pour moi)
  • 2 càs  de farine,
  • un verre d’eau, (env 10 cl)
  • trois verres de vin rouge (10 à 15 cl le verre). J’ai pris un côte du rhône
  • sel, poivre.

Préparation:

  • Trier vos feuilles, enlever la base si elle est un peu dure. Couper en petits morceaux les feuilles et les ébouillanter dans de l’eau salée. Goûter pour juger de l’amertume (si les feuilles sont vieilles peut-être qu’il faudra les ébouillanter une deuxième fois).
  • Essorer les feuilles.
  • Dans une poêle faire revenir les échalotes avec une cuillerée d’huile.
  • Ajouter les herbes cuites et continuer la cuisson à feu doux. Quand les herbes sont fondues, ajouter 2 verres de vin.
  • Laisser bouillir 5 minutes à feu doux.
  • Mélanger la farine avec une cuillerée d’huile. Chauffer jusqu’à ce que la préparation devienne rousse et sans arrêter de remuer, ajouter l’eau et le vin qui restent. Quand la sauce devient épaisse y verser les herbes cuites.
  • Moi j’ai mixé un peu le tout pour que ça fasse moins « soupe », en laissant toutefois des morceaux. Saler, poivrer.

Pour le reste du plat: du riz basmati à l’eau, de la julienne vapeur, et et des courgettes jaunes (du jardin), coupées en rondelles poêlées à l’huile d’olive une quinzaine de minutes avec sel, poivre et ail.

Comme toujours, ces recettes sont aussi un moyen de mettre des vitamines plein votre assiette.

Bon appétit!

 

 

 

 

 

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