- 4 pommes
- 500 g de raisin frais
- 50 g de cerneaux de noix
- 30 g de beurre
- 20 g de sucre
Pour la pâte :
- 200 g de farine
- 150 g de sucre
- 150 g de beurre froid + 20 g pour le plat
- 50 g de cerneaux de noix
- 2 pincées de cannelle
Le temps a basculé d’un coup, en même temps que le calendrier, de l’été à l’automne et en Alsace nous avons perdu 20 degrés en trois jours. Glagla!
Du coup j’ai rallumé mon four avec le plus grand plaisir (et avec le poêle à bois qui chauffe pas loin il fait une chaleur de fou!)
Je vous avais promis encore une recette aux baies d’aubépine puisque j’en avais cueilli assez la dernière fois et qu’elles m’attendaient au congélateur (vous vous rappelez? Il faut attendre les premières gelées pour les cueillir ou ruser en les mettant au congélateur 48h minimum), la voici! Ca sera la dernière de la saison… ou pas. Je verrai. Ca fait les muscles de les passer au moulin à légumes, ce n’est pas la partie la plus sympa des recettes.
J’y ai ajouté des noix qui commencent à mûrir (j’ai pris celles de l’an dernier mais j’en ai aussi déjà ramassé quelques unes), et des châtaignes que je ne suis pas encore allée ramasser mais que j’ai vues sur les étals, ça doit donc bientôt être bon.
Que fait-on quand il pleut? On mange des petits gâteaux et on boit du thé. Non? On chille, quoi. Quelle gourmande! Franchement, on se demande pourquoi mes hanches s’arrondissent. D’ailleurs c’est l’heure du thé et je vais goûter ma première fournée qui refroidit miam! 🙂
Promis la semaine prochaine je vous propose du salé!
Ingrédients:
Préparation:
Dégustez!
L’an dernier la récolte des fruits , y compris sauvages, en Alsace était exceptionnelle. J’ai cru que c’était pareil partout et me suis demandée pourquoi le prix des fruits dans le commerce restait aussi élevé. Et puis, un détour chez des amis à Rennes durant nos vacances m’a fait prendre conscience que ce qui était vrai chez nous ne l’était pas ailleurs: pas un seul fruit chez eux! Je suppose que cela dépendait du degré de maturité des fleurs ou fruits au moment des gelées printanières de 2018.
Cette année on est loin des récoltes record de l’an passé. La pluie du printemps avait, par contre donné de magnifiques fleurs, avant que tout ne flétrisse avec la canicule et la sécheresse.
Bref, tout ça pour dire (vous admirerez l’introduction 😉 , que j’ai encore un plein panier de noix de l’an passé et quelques noisettes. Je me suis enfin décidée à les ouvrir et à les mettre en pot pour les utiliser plus facilement (mon fils qui cuisine parfois aussi a la flemme et préfère en acheter, ce qui m’a décidée à m’y coller).
Ça m’a donné envie de chercher une idée de recette pour les utiliser, parce que oui, les noix sont sauvages, ainsi que les noisettes, en tout cas les miennes! Et comme j’ai ramené de la Baie de Somme des baies d’argousier séchées, j’ai eu envie de tout mélanger dans un gâteau ou un pain. J’ai choisi ce dernier, que j’ai réalisé dans ma machine à pain, mais je vous donne la recette pour le faire manuellement, ce ne sont pas les mêmes quantités que pour ma machine à pain. Si vous utilisez une MAP, référez vous aux quantités indiquées pour le pain aux noix
Par contre, comme ce n’était pas prévu, je n’avais pas de farine complète sou la main, qui se marierait sans doute mieux avec le mélange. Et je n’ai pas mis de sucre, qui existe parfois dans ce type de recettes.
C’est un pain qui se mange avec de bonnes confitures (d’argousier, de sureau ou de mûres en ce moment pour moi, miam), en en-cas régénérant pour les moments de sport ou même avec des figues et du foie gras, puisqu’il n’est pas trop sucré.
Ingrédients:
Préparation:
Je ne suis pas beaucoup sortie à la recherche d’herbes ou de fruits sauvages dernièrement, j’avoue, même si j’ai fait de la marche. Un temps maussade depuis trois semaines et de gros problèmes de dos m’en ont empêché. Et puis, Noël arrive et je me consacre à pas mal de choses y compris de la cuisine (classique).
En compensation je voulais vous faire un tableau des vitamines comprise dans les « mauvaises herbes », pour les utiliser en cuisine à bon escient. Je le ferai bientôt, c’est un peu long à construire. Et puis, hier j’ai passé l’après midi à faire des bredele (ou petits gâteaux de Noel) , une institution en Alsace. J’avais même une collègue qui prenait une semaine de congé en novembre pour faire plusieurs dizaines de kilos de ces merveilles! Elle en amenait une grosse boite au bureau, pleines de sortes différentes de gourmandises. Habituellement et traditionnellement ils sont sucrés. Les plus connus sont ceux à la cannelle.
J’en ai fait plusieurs sortes hier et je vais vous donner les recettes de ces délices. Les salés, originaux, ont beaucoup de succès!
Je vous avais déjà parlé des salés l’an dernier et je les ai refait:
http://www.jecuisinesauvage.fr/2017/12/11/bredele-petits-gateaux-de-noel-sales-au-comte-et-aux-noix/
Je n’ai pas refait de petits gâteaux au lierre terrestre mais ils sont toujours aussi bons:
http://www.jecuisinesauvage.fr/2017/06/14/petits-sables-bredele-au-lierre-terrestre/
Par contre cette année j’ai utilisé ma confiture de fleurs de sureau pour faire des petits gâteaux de Noël à la confiture (et il n’y en a déjà presque plus dans la boite, on a tout « goûté », pendant l’après midi!)
Ingrédients pour une vingtaine de sablés:
Préparation:
Et régalez vous!
Hier je voulais aller me balader sur les collines vosgiennes, dans les vignes, dans un coin où il me semblait avoir vu un néflier l’an passé.
J’aimerais goûter ce fruit et vous faire partager mes essais culinaires. Malheureusement un temps gris et brouillasseux m’a découragée. Il devait faire beau en altitude vers 1000 m, mais pas là où j’avais prévu de me promener. J’ai donc décidé de m’occuper de mon potager, délaissé depuis presque deux mois, pour cause de sécheresse: j’attendais la pluie pour en ameublir le sol dur comme du béton et pouvoir le nettoyer pour l’hiver.
Et là, belle surprise: mon potager était recouvert de mauvaises herbes. Comment ça, belle surprise me direz-vous? Pourquoi te réjouis-tu du travail à accomplir? Je me réjouis depuis que les « mauvaises » herbes sont devenues mes amies, et surtout quand elle sont comestibles. La petite pluie de la semaine dernière et surtout l’humidité nocturne (et parfois diurne, hélas), permettent une repousse des plantes qui nous offrent leur jeune saveur.
Dans mon potager, devinez quoi qui n’ya? il y a :
De la lampsane en rosette au goût de pissenlit
du pissenlit
de la cardamine hérissée au goût de cresson
du lierre terrestre au goût de menthe poivrée
de la bourrache
des pâquerettes
Et puis, plantées, de la capucine dont les fleurs et les feuilles, piquantes, se mangent et des tomates cerises (oui, il y en a encore, au mois de novembre). Pour la capucine je ferai des câpres de capucine aussi, dont je vous donnerai la recette.
J’y ai ajouté des noix ramassées au cours de mes marches.
Me voilà donc avec ma petite salade gorgée de vitamines (pas trop de lierre terrestre qui a un goût très fort) qui accompagne des lasagnes maison; miam!
Je ne vous donne pas de proportions, à vous de mélanger ce que vous trouverez au sol avec une vinaigrette à votre goût (moi j’aime l’huile d’olive et le vinaigre balsamique)
Bon appétit!
J’aime la saveur douce et sucrée des butternuts et je suis contente que la saison ait démarré. Je les préfère aux potimarrons, et surtout aux potirons dont j’aime le goût mais pas l’épluchage ! Les butternuts sont ultra simples à faire cuire au four et la présentation, ainsi coupé en deux, à toujours du succès.
Il me restait du chèvre, du lait de coco, des noix ramassées l’autre jour… ne restait plus qu’à mélanger tout ça. J’ai voulu tester les graines d’orties qui poussent dans un coin du jardin.
Les orties en sont pleines et il est très aisé de les récolter. Il suffit de mettre un petit bol sous l’ortie, prendre les grappes de graines entre le pouce et l’index et frotter les deux doigts l’un contre l’autre. Ça ne pique pas. Par contre, préférez des orties peu polluées, car, après deux tentatives, j’ai renoncé à les laver. Les graines sont si fines que ça colle aux doigts, et je n’ai pas réussi à les sécher correctement. Vérifiez simplement que vous n’avez pas d’hôtes, et laissez leur le temps de sortir!
A goûter elles sont croquantes, douces, lequel croquant s’en va à la cuisson. Elles n’apportent pas de saveur particulière au plat, juste leurs propriétés : acides gras insaturés (linoléique et linolénique), des vitamines C, E, B1 (thiamine), B2 (riboflavine), B3 (niacine), B6 (pyridoxine), et de nombreux minéraux : fer, zinc, cuivre, calcium, phosphore, magnésium, manganèse, sodium, potassium, et sélénium.
Je pense qu’il est préférable de les consommer crues, (boules de fromage de chèvre roulées dedans par exemple).
Ce plat est toujours autant apprécié, prévoyez une bonne heure de cuisson, à vérifier en fonction de la taille de votre butternut (le mien était particulièrement gros).
Ingrédients:
Préparation:
Bon appétit!
L’automne est là, depuis ce matin. Il est même arrivé en fanfare : baisse de 15 degrés des températures en 3 jours, vent fort annoncé pour ce soir et pluie. Je vais peut-être même rallumer mon poêle.
Du coup, on a envie de se réchauffer le corps et le cœur avec de bons petits plats mitonnés et de bons desserts.
Hier, en marchant, j’ai vu que le vent fort de vendredi soir avait fait tomber de nombreuses noix aux pieds des noyers. Bien sûr j’y suis retournée faire ma récolte! Et j’ai ramassé aussi des pommes tant qu’à faire. Mais je ne sais absolument pas la variété.
Voilà donc un dessert goûteux et fruité qui ravira petits et grands. Et c’est un bon moyen de manger des fruits.
Ingrédients pour 6 personnes:
Pour la pâte :
Préparation:
Bon appétit!
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