- 4 pommes
- 500 g de raisin frais
- 50 g de cerneaux de noix
- 30 g de beurre
- 20 g de sucre
Pour la pâte :
- 200 g de farine
- 150 g de sucre
- 150 g de beurre froid + 20 g pour le plat
- 50 g de cerneaux de noix
- 2 pincées de cannelle
Le temps a basculé d’un coup, en même temps que le calendrier, de l’été à l’automne et en Alsace nous avons perdu 20 degrés en trois jours. Glagla!
Du coup j’ai rallumé mon four avec le plus grand plaisir (et avec le poêle à bois qui chauffe pas loin il fait une chaleur de fou!)
Je vous avais promis encore une recette aux baies d’aubépine puisque j’en avais cueilli assez la dernière fois et qu’elles m’attendaient au congélateur (vous vous rappelez? Il faut attendre les premières gelées pour les cueillir ou ruser en les mettant au congélateur 48h minimum), la voici! Ca sera la dernière de la saison… ou pas. Je verrai. Ca fait les muscles de les passer au moulin à légumes, ce n’est pas la partie la plus sympa des recettes.
J’y ai ajouté des noix qui commencent à mûrir (j’ai pris celles de l’an dernier mais j’en ai aussi déjà ramassé quelques unes), et des châtaignes que je ne suis pas encore allée ramasser mais que j’ai vues sur les étals, ça doit donc bientôt être bon.
Que fait-on quand il pleut? On mange des petits gâteaux et on boit du thé. Non? On chille, quoi. Quelle gourmande! Franchement, on se demande pourquoi mes hanches s’arrondissent. D’ailleurs c’est l’heure du thé et je vais goûter ma première fournée qui refroidit miam! 🙂
Promis la semaine prochaine je vous propose du salé!
Ingrédients:
Préparation:
Dégustez!
Je ne suis pas beaucoup sortie à la recherche d’herbes ou de fruits sauvages dernièrement, j’avoue, même si j’ai fait de la marche. Un temps maussade depuis trois semaines et de gros problèmes de dos m’en ont empêché. Et puis, Noël arrive et je me consacre à pas mal de choses y compris de la cuisine (classique).
En compensation je voulais vous faire un tableau des vitamines comprise dans les « mauvaises herbes », pour les utiliser en cuisine à bon escient. Je le ferai bientôt, c’est un peu long à construire. Et puis, hier j’ai passé l’après midi à faire des bredele (ou petits gâteaux de Noel) , une institution en Alsace. J’avais même une collègue qui prenait une semaine de congé en novembre pour faire plusieurs dizaines de kilos de ces merveilles! Elle en amenait une grosse boite au bureau, pleines de sortes différentes de gourmandises. Habituellement et traditionnellement ils sont sucrés. Les plus connus sont ceux à la cannelle.
J’en ai fait plusieurs sortes hier et je vais vous donner les recettes de ces délices. Les salés, originaux, ont beaucoup de succès!
Je vous avais déjà parlé des salés l’an dernier et je les ai refait:
https://jecuisinesauvage.fr/2017/12/11/bredele-petits-gateaux-de-noel-sales-au-comte-et-aux-noix/
Je n’ai pas refait de petits gâteaux au lierre terrestre mais ils sont toujours aussi bons:
https://jecuisinesauvage.fr/2017/06/14/petits-sables-bredele-au-lierre-terrestre/
Par contre cette année j’ai utilisé ma confiture de fleurs de sureau pour faire des petits gâteaux de Noël à la confiture (et il n’y en a déjà presque plus dans la boite, on a tout « goûté », pendant l’après midi!)
Ingrédients pour une vingtaine de sablés:
Préparation:
Et régalez vous!
J’aime la saveur douce et sucrée des butternuts et je suis contente que la saison ait démarré. Je les préfère aux potimarrons, et surtout aux potirons dont j’aime le goût mais pas l’épluchage ! Les butternuts sont ultra simples à faire cuire au four et la présentation, ainsi coupé en deux, à toujours du succès.
Il me restait du chèvre, du lait de coco, des noix ramassées l’autre jour… ne restait plus qu’à mélanger tout ça. J’ai voulu tester les graines d’orties qui poussent dans un coin du jardin.
Les orties en sont pleines et il est très aisé de les récolter. Il suffit de mettre un petit bol sous l’ortie, prendre les grappes de graines entre le pouce et l’index et frotter les deux doigts l’un contre l’autre. Ça ne pique pas. Par contre, préférez des orties peu polluées, car, après deux tentatives, j’ai renoncé à les laver. Les graines sont si fines que ça colle aux doigts, et je n’ai pas réussi à les sécher correctement. Vérifiez simplement que vous n’avez pas d’hôtes, et laissez leur le temps de sortir!
A goûter elles sont croquantes, douces, lequel croquant s’en va à la cuisson. Elles n’apportent pas de saveur particulière au plat, juste leurs propriétés : acides gras insaturés (linoléique et linolénique), des vitamines C, E, B1 (thiamine), B2 (riboflavine), B3 (niacine), B6 (pyridoxine), et de nombreux minéraux : fer, zinc, cuivre, calcium, phosphore, magnésium, manganèse, sodium, potassium, et sélénium.
Je pense qu’il est préférable de les consommer crues, (boules de fromage de chèvre roulées dedans par exemple).
Ce plat est toujours autant apprécié, prévoyez une bonne heure de cuisson, à vérifier en fonction de la taille de votre butternut (le mien était particulièrement gros).
Ingrédients:
Préparation:
Bon appétit!
L’automne est là, depuis ce matin. Il est même arrivé en fanfare : baisse de 15 degrés des températures en 3 jours, vent fort annoncé pour ce soir et pluie. Je vais peut-être même rallumer mon poêle.
Du coup, on a envie de se réchauffer le corps et le cœur avec de bons petits plats mitonnés et de bons desserts.
Hier, en marchant, j’ai vu que le vent fort de vendredi soir avait fait tomber de nombreuses noix aux pieds des noyers. Bien sûr j’y suis retournée faire ma récolte! Et j’ai ramassé aussi des pommes tant qu’à faire. Mais je ne sais absolument pas la variété.
Voilà donc un dessert goûteux et fruité qui ravira petits et grands. Et c’est un bon moyen de manger des fruits.
Ingrédients pour 6 personnes:
Pour la pâte :
Préparation:
Bon appétit!
Découvrez d’autres recettes aux noix sur le site
Le temps est vraiment étrange cette année. Il a fait beau et sec depuis le mois de mai, et en ce 15 septembre il fait encore chaud. Non que je m’en plaigne parce que j’ai pu passer tous ces mois dehors, dans le jardin ou en balade, et cela convient tout à fait à mon besoin de nature.
Mais du coup, mes recettes s’adaptent, non seulement à ce que je ramasse mais aussi à la température extérieure. Ainsi, aujourd’hui, avec le nième « dernier » barbecue de la saison, je vais nous faire une soupe froide au concombre et aux noix. Parce que oui, on trouve déjà des noix bonnes à manger. C’est sans doute un peu tôt, mais la chaleur a avancé toutes les floraisons et fructifications d’au moins quinze jours cette année. Les vendanges sont presque déjà terminées. Les feuilles jaunissent et commencent à tomber. J’ai ramassé des pommes et cueilli du raisin. Les nuits sont froides malgré la chaleur diurne. Etrange mélange. (Bon, cela dit, j’ai déjà fait des raclettes et allumé ma cheminée en plein mois de juillet, pour une fois que ça va dans l’autre sens, je ne vais pas me plaindre! )
Du coup ma soupe mélange été et automne.
Ma recette d’aujourd’hui est tirée d’une recette turque, le cacik. Je ne connais pas mais il semble que cette soupe se mange en accompagnement et/ou en sauce. J’ai trouvé des recettes assez différentes, avec et sans noix. Les puristes qui connaissent excuseront les libertés prises avec la recette d’origine. Ce sera en accompagnement pour moi, et pour le yaourt qui sert de base, j’ai pris du yaourt de chèvre que j’aime bien mais on peut faire ce qu’on veut.
Ingrédients pour 4 personnes:
Préparation:
N’hésitez pas à consulter mes autres recettes à base de noix!
« Avant la saint Jean », m’avait dit un paysan l’été dernier, qui m’avait aidée à retirer des racines de chicorée du sol un peu durci par la chaleur, à propos du vin de noix. J’ai donc soigneusement noté sur mon agenda la date, et j’ai cueilli ce matin ma trentaine de noix vertes. Ce sont les noix non encore formées qui sont utilisées, lorsqu’elles se coupent au couteau et sont tendres à l’intérieur.
J’ai de la chance, les arbres ploient sous les fruits cette année, malgré les gels tardifs et les orages de grêle qui n’ont pas affecté leur fructification. J’ai déjà ramassé deux kilos de cerises en 20 mn il y a 10 jours, et les pommiers semblent eux aussi prometteurs.
Au hasard de mes promenades, j’ai trouvé un noyer à deux pas de chez moi, avec des branches jusque par terre. Je n’ai eu qu’à tendre le bras et même à me baisser (!) pour cueillir mes noix.
Je n’ai pas encore goûté de vin de noix mais, si c’est aussi délicieux que le vin de fleurs de pissenlit, (et d’après les commentaires des internautes, cela m’a l’air d’être le cas), je m’y mets tout de suite!
Le « vin de noix » ne fermente pas. Il s’agit d’un apéritif à base de vin dans lequel macèrent les noix vertes. Il a autrefois fait partie des vins médicinaux, réputé tonique, digestif et dépuratif. Il se déguste aux fêtes de Noël, voire plus tard car il se bonifie en vieillissant. J’ai hâte!
Précaution:
Ne faites pas comme moi : Mettez des gants. Le brou de noix, on le sait tâche fortement. C’est déjà vrai alors que les noix sont vertes, même si la couleur est moins sombre, et ça ne part pas pour l’instant, même à l’eau de javel et au citron. Ce n’est pas grave, ça finira par partir mais ce n’est pas très esthétique et il est important de le savoir.
Si vous n’en n’avez pas, procurez vous un récipient suffisamment grand et qui se ferme. Pour ma part, j’ai trouvé pour presque rien sur une brocante une très jolie bonbonne de 15 l.
Ingredients:
Préparation:
Servez frais à partir du mois de novembre suivant.