PATé DE FOIE DE LAPIN A L’AIL DES OURS
Voici une recette qui me vient de ma mère et que j’ai un peu arrangé pour remplacer l’ail par l’ail des ours.
Je garde un souvenir attendri de ce pâté, que ma mère confectionnait pour le dimanche soir, avec le foie du lapin mangé à midi. Réel ou pas ce souvenir, fréquent ou pas le lapin, je ne sais pas. En tout cas j’adorais et j’adore toujours. J’ai repris le flambeau depuis longtemps pour faire comme elle. On mangeait des tartines le dimanche soir, et ce petit pâté maison nous ravissait les papilles.
Ingrédients (à multiplier et /ou à remplacer par du foie de volaille):
- 1 foie de lapin
- 1 grosse noix de beurre
- qq brins de persil
- une poignée d’ail des ours
- sel, poivre
(je sais, ce n’est pas très précis mais c’est un peu au jugé)
Préparation:
- Faites cuire le foie dans de l’eau bouillante salée
- Coupez la noix de beurre en petits morceaux
- Pendant ce temps hachez l’ail et le persil
- Ecrasez le foie encore chaud sur une planche avec une fourchette, et y incorporer le beurre qui fond. Mélangez jusqu’à obtenir une pâte lisse et onctueuse. (Vous pouvez hacher le foie cuit si vous préférez)
- Ajoutez l’ail et le persil, et le sel poivre à votre goût.
- Mettez cette pâte dans un petit récipient ou une petite assiette en la façonnant pour que ça ait l’air de quelque chose.
- Mettez au réfrigérateur
Dégustez sur un bon pain paysan
Si vous me suivez un peu, vous connaissez mon histoire avec le serpolet. Sinon, sachez que pendant longtemps, j’ai cru que le serpolet mangé par les lapins de mes livres d’enfant n’existait pas. Je n’ai découvert cette plante que bien plus tard, sur le bord d’un chemin vosgien qui menait à la ferme où nous allions chercher du fromage de chèvre le dimanche matin. C’était une jolie balade , facile, où nous amenions nos amis petits et grands lorsqu’ils venaient nous rendre visite dans notre maison de campagne. L’achat du fromage n’était qu’un prétexte. Le chemin ne grimpait pas, il y faisait doux, et nous y trouvions parfois des noisettes, des fleurs, et les enfants aimaient les bêtes de la ferme, surtout les chevreaux de l’année. Bref donc, c’est sur ce chemin que je me suis penchée un jour sur des jolies petites fleurs mauves, que j’ai senti l’odeur caractéristique du thym et que j’ai vérifié son nom dans un bouquin.