GLACE VANILLE ET SON COULIS DE COQUELICOT, POIRE POCHEE AU VIN BLANC PARFUME A LA RACINE DE BENOITE

Ce soir pour le réveillon, j’ai prévu un dessert léger et goûteux, que je peux prépare un peu en avance et manger lorsque nous rentrerons de notre concert.

J’ai prévu de la glace à la vanille, accompagnée de son coulis de coquelicot que j’ai congelé cet été exprès pour l’occasion, le tout accompagnant une poire poché dans un vin blanc parfumé à la racine de benoîte urbaine, dont j’ai découvert le goût la semaine dernière.

Le temps est très doux (14 degrés) et le sol meuble, ce qui me permet de ramasser les racines dont j’ai besoin.

Ingrédients pour 4 personnes:

Glace à la vanille:

  • 1/2 litre de lait
  • 4 jaunes d’œufs
  • 150 g de sucre en poudre
  • Une gousse de vanille

Poires pochées:

  • 4 poires williams
  • 1/2 l de vin blanc à la Benoîte (voir la recette)

VIN CHAUD A LA RACINE DE BENOITE URBAINE

Préparation:

Glace Vanille:

  • Travaillez dans une terrine le sucre et les jaunes d’œufs jusqu’à ce que le mélange devienne mousseux.
  • Pendant ce temps faites chauffer le lait et la gousse de vanille ouverte.
  • Versez le lait chaud petit à petit dans le mélange œufs + sucre
  • A feu doux, faits épaissir la crème en tournant sans arrêt, sans laisser bouillir, jusqu’à ce que le mélange nappe la cuillère.
  • Laissez refroidir.
  • Faites prendre à la sorbetière.

Poires pochées:

  • Préparez votre vin chaud comme indiqué plus haut
  • Epluchez vos poires en laissant la queue
  • Faites cuire 10 à 15 mn dans le vin jusqu’à ce que la chair devienne moelleuse (vérifier avec la pointe d’un couteau)
  • Retirez les poires,
  • Faites réduire le vin encore 5 mn pour qu’il devienne sirupeux

Dressez votre assiette: servez les poires dans une soucoupe nappées de vin. Dans une coupelle, mettez la glace à la vanille napée de coulis.

Dégustez!!

VIN CHAUD A LA RACINE DE BENOITE URBAINE

Lorsque j’ai commencé ce blog, en mai, je me suis demandée comment j’allais faire pour vous proposer des recettes tout l’hiver. C’était mal connaître les merveilles de la nature, et son extraordinaire générosité.

Le cycle de la nature est merveilleux: au printemps les jeunes pousses tendres , puis les fleurs, et dès l’été les fruits, qui se prolongent jusque tard dans la saison. En hiver, certaine feuilles repoussent et offrent encore de belles salades, et puis les racines prennent le relais, gorgées de toute la sève qui redescend.

Je viens encore de découvrir dans mon jardin une autre plante sauvage, ou mauvaise herbe, comestible. J’adore!

Voici comment elle se présente en ce moment (et la plupart du temps car je ne la laisse pas se développer).

Pour la reconnaître: en été ses fleurs sont jaunes et les feuilles plus découpées. En ce moment ne reste que la rosace avec une séries de petites feuilles au début de la tige qui se termine par une série de trois, la plus grand en bout de tige.

Il est encore temps de concocter cet excellent apéritif ou petit remontant de 17 h, pendant que vous préparerez le repas de ce soir. Dans la recette, c’est du vin rouge qui est utilisé, et c’est traditionnellement du rouge qu’on trouve dans les marchés de Noël alsaciens où nous nous réchauffons, les mains serrées autour d’un verre bien chaud qui sent les épices et la cannelle. Depuis quelques années cependant le vin blanc a fait son apparition et je dois dire que j’aime tout autant. C’est donc avec du vin blanc que je vous propose cette recette, un pinot gris, déjà légèrement sucré.

J’ai trouvée cette recette  sur l’excellente page « le chemin de la nature ». Je vous la mets en lien, ça sera plus facile, vous y verrez comment procéder avec toutes les explications voulues.

https://www.facebook.com/lechemindelanature/videos/1896445117336284/

Régalez vous de ce vin chaud délicieux, la benoîte urbaine a un

petit goût de clou de girofle.

Joyeux Noël à tous!

 

PETITS GATEAUX DE NOEL (BREDELE) SALES AU SERPOLET ET A L’HUILE D’OLIVE

J’aime Noël, j’aime les petits gâteaux, j’aime goûter des saveurs nouvelles, et puis, vous le savez si vous me suivez, j’ai une tendresse particulière pour le serpolet (ou thym serpolet)  , sinon voici l’histoire  http://www.jecuisinesauvage.fr/2017/07/06/fougasse-au-serpolet-tomates-sechees-et-lardons/

Quand j’ai vu donc les petits sablés de Noël au thym proposés par Leïla Martin  https://www.jevaisvouscuisiner.com/sables-de-noel-huile-olive-thym/12/2017/

je n’ai pas pu résister!!!

Mais comme ce blog est consacré à la cuisine des plantes sauvages, j’ai remplacé le thym par du serpolet, qui comme de nombreuses plantes sauvages, résiste vaillamment à l’hiver!

Ingrédients: pour une quarantaine de sablés

  • 160 g de farine
  • 1 demi c à café de sel fin
  • 90 g de beurre
  • 160 g de gruyère râpé (j’ai mis du comté pour plus de goût)
  • 1 jaune d’oeuf
  • 30 g d’huile d’olive
  • une grosse poignée de serpolet

Préparation:

  • Otez les feuilles du serpolet en faisant glisser vos ongles le long de la tige, ça s’enlève tout seul
  • Mélangez la farine et le sel.
  • Sablez avec le beurre tempéré coupé en petits morceaux.
  • Ajoutez le gruyère ou le comté haché, l’huile d’olive, les feuilles du serpolet et le jaune d’oeuf.
  • Mélangez de manière à former une boule homogène mais sans trop pétrir la pâte.
  • Emballez-la dans du film alimentaire et laissez-la reposer au frais pendant une heure
  • Etalez la pâte au rouleau sur une épaisseur de 2 mm environ.
  • Découpez des formes à l’emporte-pièce de votre choix.
  •  Rassemblez les chutes pour former à nouveau une boule de pâte.
  • Etalez à nouveau et découpez des formes. Et ainsi de suite jusqu’à épuisement de la pâte.
  • Placez les formes sur des plaques de cuisson recouvertes de papier sulfurisé.
  • Appliquez la dorure au pinceau.
  • Enfournez pour environ 20 minutes de cuisson à 160°C.
  • Laissez refroidir sur une grille et stockez vos bredele salés dans une boîte métallique.

    Vous pouvez les conserver 3 jours dans une boite en fer ou les congeler, ce que je fais pour les ressortir le 24 (enfin ceux qui restent parce que ils ont tendance à disparaître tous seuls!! )

BREDELE (PETITS GATEAUX DE NOEL) SALES AU COMTE ET AUX NOIX

En Alsace la tradition des petits gâteaux de Noël (bredele) est bien vivace. Petits gâteaux secs, à la cannelle, aux noisettes, aux amandes, à la confiture, … de nombreuses mamans, grand mamans, amies et collègues se livrent à ce rituel incontournable et apportent leurs délicieux gâteaux dans de grandes boites en fer ornées de dessins de Noël. Cela ressemble d’habitude à ceci: 

Nous sommes dans la dernière ligne droite avant Noël (comment ça il reste encore 15 jours?), et hier, pour notre plus grand bonheur, la neige était au rendez vous. Puis la pluie, moins sympathique mais plus pratique pour rouler et aller travailler.

La neige, donc, a tout recouvert, ce qui n’est pas très pratique pour aller à la recherche de plantes sauvages. Il est donc temps d’utiliser nos réserves! Si vous n’en avez pas, tout s’achète je l’ai déjà dit, dans les magasins bios ou parfois les supermarchés, puisque les plantes sauvages, honnies de jardiniers qui s’entêtent à les arracher, sont pourtant de précieuses alliées de notre santé et se trouvent presque toutes séchées pour des tisanes.

Pour cette recette, point n’est besoin d’aller dans un magasin bio, un grand magasin vous fournira ce dont vous avez besoin.

Il me restait des noix ramassées il y a quelques semaines. J’ai donc eu envie de tester des bredele salés, mis à la mode chez nous par Thierry Mullhaupt, pâtissier de renom à Strasbourg.

https://livre.fnac.com/a10801712/Thierry-Mulhaupt-Bredeles-sales-et-autres-petits-aperitifs

Voici pour un apéritif de Noël des bredele salés aux noix et au comté.

L’intérêt de ces petits gâteaux secs, c’est qu’on peut les faire à l’avance et les conserver dans ces fameuses boîtes pour les servir à Noël. De quoi épater vos invités sans stress de dernière minute. J’ai emprunté la photo à Leïla Martin, dont les sablés étaient bien plus beaux que les miens , car il n’est pas toujours  facile d’avoir de beaux cerneaux lorsque l’on casse soi-même ses noix.

Ingrédients:

  • 180 g de farine
  • 110 g de beurre
  • 1/2 c. à café de sel
  • 70 g de poudre de noix
  • 180 g de Comté râpé et haché
  • 1 jaune d’oeuf
  • 30 g d’huile de noix

Pour la dorure et la finition

  • 1 oeuf battu en omelette
  • cerneaux de noix

Préparation:

  • Mélangez la farine, la poudre de noix et le sel.

    Sablez avec le beurre tempéré coupé en petits morceaux.

    Ajoutez le Comté, l’huile de noix et le jaune d’oeuf. Mélangez de manière à former une boule homogène mais sans trop pétrir la pâte.

    Aplatissez-la légèrement, emballez-la dans du film alimentaire et laissez-la reposer au frais pendant une heure

Etalez la pâte au rouleau sur une épaisseur de 2 mm environ.

Découpez des formes à l’emporte-pièce de votre choix.

Rassemblez les chutes pour former à nouveau une boule de pâte.

Etalez à nouveau et découpez des formes. Et ainsi de suite jusqu’à épuisement de la pâte.

Placez les formes sur des plaques de cuisson recouvertes de papier sulfurisé.

Appliquez la dorure au pinceau. Enfin, déposez un cerneau de noix sur chaque biscuit. Enfournez pour 20 minutes de cuisson à 160°C.

Laissez refroidir sur une grille et stockez vos bredele salés dans une boîte métallique.

 

Bon appétit!

RACINES DE PISSENLIT GRILLEES

Pourquoi dit-on « manger des pissenlits par la racine »? Parce que celles-ci peuvent atteindre 2 mètres et plongent profondément dans le sol… jusqu’aux macchabées ou à peu près.

Manger les pissenlits par la racine est donc associé à un quelque chose de plutôt morbide, c’est rien de le dire.

Eh bien moi, je vous propose d’essayer d’en manger en étant bien vivants, et parce que c’est le moment de cuisiner une racine méconnue et étonnamment pleine de bienfaits.  

Voici encore une plante méprisée, qui livre peu à peu ses secrets: boutons floraux, fleurs, feuilles et maintenant racine, tout est bon dans le pissenlit.

Les racines de pissenlit sont bénéfiques pour le foie et la vésicule biliaire, le transit qu’il améliore à court et moyen terme de façon douce. Il est recommandé pour les problème de peau. Il est également diurétique et anti-inflammatoire. On lui prête même des vertus contre le cancer.

Bref, manger du pissenlit, c’est gratuit et bon pour la santé.

En ce moment, et sous réserve que la neige et le gel le permettent, il faut consommer les racines. En effet, la sève qui nourrit les feuilles et les fleurs en été redescend dans les racines en automne et en hiver, comme pour toutes les plantes. Les racines sont alors gorgées de nutriments, plus grosses et moins fibreuses qu’en été.

Crues elles sont très amères, mais cuites, elles sont douces, avec un goût qui s’apparente au salsifi (mais en mieux, je ne suis pas fan de salsifi 🙂

Armez vous d’un peu de patience et d’un outil qui plongera profond pour extraire le maximum de chaque racine.

Malgré tout elles ne sont pas très grosses, vous ne ferez donc pas une festin pour 8, mais comme apéritif ou en association avec d’autres légumes et plantes, ça sera bien sympathique.

 

Ingrédients:

  • Votre récolte de racines
  • huile d’olive
  • 1 càs de miel
  • 1 càs de sauce soja
  • champignons de paris (facultatif)
  • crème (facultatif)

Préparation:

  • Grattez et nettoyez bien vos racines et supprimez les radicelles, et racines secondaires
  • Pelez les racines si nécessaire et si elles sont assez grosses pour le faire
  • Coupez les en tronçons de 2 cm.
  • Faites les cuire environ 20 mn à l’eau bouillante.
  • Faites les ensuite revenir avec un peu d’huile d’olive à la pôele.
  • En fin de cuisson, ajoutez la sauce soja.

 

Vous pouvez servir ces petites racines en apéritif.

Si vous souhaitez compléter votre préparation, vous pouvez ajouter champignons, ail, crème, voire ce qui vous tombe sous la main. Marié avec du riz, du blé ou des pâtes, vous aurez un plat complet.

Bon appétit!!