QUE FAIRE AVEC: DES GRAINES D’ORTIE

La nature regorge de plantes et de fruits en cette fin d’été, mais ce n’est pas toujours facile pour moi de me renouveler et de vous proposer des recettes.

J’habite un village et, en Alsace, région hyper urbanisée et hyper cultivée où les villages défilent les uns après les autres, il n’est pas toujours aisé de trouver des coins de nature proches de chez moi où trouver des plantes sauvages saines. Et puis, le manque de motivation, de temps, la météo capricieuse … bref la cuisine sauvage requiert la recherche de plantes et ce n’est pas toujours aisé.

Abonnée à des pages de nature, je vois bien aussi que certaines plantes ne poussent pas ici, (ou que je ne les ai pas encore repérées!)

Tout ça pour dire qu’aujourd’hui j’ai opté pour la facilité: les orties de mon jardin.

Vous trouverez des indications sur l’ortie sur le site Lagherta que je viens de découvrir https://lagertha.fr/nature-bushcraft/plante-sauvage/ortie-comestible/

Les amoureux des plantes sauvages savent que l’ortie est pleine de nutriments et de vitamines et qu’elle est notre amie, même si la belle , envahissante et urticante, ne se donne pas au premier venu. Mais en cette saison les feuilles sont épaisses et amères. La soupe et la cuisson sont bien entendu toujours possibles mais autant bénéficier des bienfaits de la plante autrement, avec ses graines par exemple. Celles-ci n’ont pas beaucoup de goût, on les apprécie pour leur croquant plutôt.

  • NB: Les graines d’orties ayant un effet antidiurétique (contrairement aux feuilles), on veillera à en avoir un usage limité.

Je vous avais déjà donnée une recette avec les graines il y a 2 ans (butternut au four), ici

En voici deux autres (bande de petits veinards):

Boulettes apéritives de chèvre aux graines d’orties (la recette vient du site « cuisinesauvage.org »:

Ingrédients pour 4 personnes:

  • 80g de chèvre frais
  • 1 poignée de graines d’ortie
  • sel, poivre, herbes de provence

Préparation:

  • Récolter les graines d’ortie dans un bocal, par grappes entières. En cuisine: passer la récolte au tamis pour ne conserver que les graines.
  • Laver, éponger puis hacher très finement les jeunes feuilles d’ortie.
  • Réaliser les boulettes : Sortir du frigo le fromage de chèvre au dernier moment pour le conserver bien frais et facile à façonner. Y incorporer les herbes de provence ou d’autres à votre convenance . Assaisonner si nécessaire, de sel, poivre et piment d’Espelette ou toute autre épice selon le goût
  • Façonner des mini-boulettes et les rouler dans les graines d’ortie
  • Réserver au frais avant de servir

Biscuits sablés au citron et graines d’ortie 

Ingrédients pour une vingtaine de biscuits selon leur taille :

  • 85 g de beurre mou
  • 30 g de sucre glace
  • 20 ml de jus de citron
  • 4 cuillères à soupe de graines d’ortie
  • 125 g de farine
  • 10 g de maïzena
  • 1 pincée de sel

Préparation:

  •  Dans un saladier, fouetter à l’aide d’un batteur électrique le beurre avec le sucre glace jusqu’à ce que le mélange devienne homogène et crémeux.
  • Ajouter le jus de citron et battre à nouveau.
  • Dans un autre saladier, mélanger la farine, la maïzena et le sel puis ajouter le tout à la préparation précédente.
  • Ajouter les graines d’ortie.
  • Mélanger du bout des doigts jusqu’à former une boule.
  • Former un boudin d’environ 20 cm de longueur.
  • Le placer au frais pour au moins 1 h.
  • Préchauffer le four à 180°C.
  • Sortir le boudin du frais et à l’aide d’un couteau, découper des tranches d’environ 5 à 8 mm d’épaisseur.
  • Les déposer sur une plaque à pâtisserie (j’utilise une plaque en silicone).
  • Enfourner pour 13 à 15 minutes.

 

CRUMBLE CABILLAUD COURGETTES ORTIES

La saison des courgettes a bien démarré chez moi, et j’en ai déjà récolté huit avec un seul pied, des courgettes jaunes, plus sucrées que les vertes. En cette saison, je suis obligée de me creuser les méninges pour cuisiner les courgettes de toutes les façons possibles.  S’il y en a trop je finirai par les congeler, mais pour l’instant je cède encore au plaisir, renouvelé chaque année, de descendre dans mon jardin et de ramasser de quoi cuisiner pour le prochain repas.

J’ai aussi en permanence de l’ortie dans mon jardin et ce n’est pas faute de tenter de l’éliminer, même en arrachant les racines. Depuis que je sais que l’ortie est pleine de minéraux et de vitamines , sa constance à repousser m’embête beaucoup moins. Nous devrions manger de l’ortie plus souvent (moi la première), pour ses vertus revitalisantes. Elle ne se laisse pas attraper facilement la coquine, mais avec des gants  et un peu de précautions tout va bien.

Du coup, j’ai trouvé cette recette de crumble qui m’a l’air bien sympa. Aucun des ingrédients n’a beaucoup de goût, il est donc recommandé de bien assaisonner.

Ingrédients:

pour le plat:

  • 400 g de cabillaud (ou un autre poisson plus fort en goût)
  • 1 grosse poignée d’orties
  • 4 courgettes moyennes
  • 1 oignon
  • 1 ou 2 gousses d’ail
  • 3 oeufs
  • 20 cl de crème liquide
  • sel, poivre, huile d’olive

pour le crumble:

  • 100 g de farine
  • 100 g de beurre salé
  • 100 g de comté râpé

Préparation:

  • Coupez les courgettes en petits cubes
  • Emincez l’ail
  • Lavez les orties sous 3 eaux vinaigrées et hachez les feuilles
  • Emincez l’oignon et faites le blondir une dizaine de minutes dans l’huile d’olive.
  • Ajoutez les courgettes et l’ail et laissez  revenir à feu doux 10 minutes.
  • Pendant ce temps faites cuire le poisson dans l’eau salée 5 mn. Egouttez
  • Dans un saladier, battre les oeufs et la crème, ajoutez le comté râpé et l’ortie hachée.  Salez et poivrez
  • Mélangez les courgettes, le poisson et l’appareil. Versez dans un plat allant au four
  • Faites votre crumble en mélangeant la farine, le beurre coupé en dés et le comté râpé, jusqu’à obtenir une consistance sableuse.
  • Disposez le crumble sur le mélange
  • Faites cuire environ 35 mn à 200°

 

RISOTTO AUX DEUX ORTIES (GRANDE ORTIE ET LAMIER POURPRE)

En allant me balader de matin, j’ai vu pas mal de plantes sauvages comestibles: du plantain lancéolé, du pissenlit en fleurs, de l’ortie, de l’ail des ours en bouton (inaccessible car derrière une grille 🙁 , de l’alliaire, du gaillet gratteron, du lierre terrestre en fleurs, de l’achillée millefeuille et enfin du lamier pourpre.

Dans mon jardin s’étalent comme des reines et rois la lampsane, la cardamine hérissée, le lierre terrestre et j’en oublie.

De quoi faire pleins de recettes: des salades aux jeunes pousses tendres parce que c’est encore le moment où les plantes sont douces au goût, des quiches, des gaufres salées, des omelettes, des flans en y mettant des mélanges de ce que vous trouvez. N’oubliez pas les câpres de fleurs d’ail des ours, les mini- croissants à  l’achillée millefeuille, les apéritifs aux fleurs de lierre terrestre, le vin de fleurs de pissenlit et tant d’autres délicieuses façons d’accommoder ce que vous trouverez en vous promenant, et dont les recettes sont dans ce blog.

N’hésitez pas à rechercher parmi les recettes, il y en a pas mal, et aussi la façon de reconnaître les plantes sans se tromper.

J’ai même repéré dans mon rayon de marche, un tilleul avec des jeunes feuilles  accessibles et comestibles, ça sera pour la prochaine recette! (oui parce que les jeunes feuilles d’arbres se mangent aussi, enfin certaines).

Je n’ai cueilli que du lamier pourpre et de l’alliaire.

C’est la première fois en 3 ans d’existence de ce blog que je cuisine le lamier. Hasard de mes marches, de la météo, et surtout développement petit à petit de mes connaissances en matière de plantes sauvages comestibles.

Voici le lien vers un blog pour le reconnaître facilement (jolies photos et explications claires, je n’aurais pas mieux fait) : le lamier pourpre

J’aime le risotto, et je le cuisine avec différents ingrédients. C’est une super base qui permet de multiples mariages. C’est un peu long à faire, mais en ces temps de confinement….

L’idée de la recette vient d’un site collaboratif qui s’appelle « Cuisine sauvage ASBL », qui fourmille d’idées. J’ai modifié la recette car je n’avais pas tous les ingrédients sous la main. Mais vous pouvez aller y piocher des idées.

Ingrédients pour 4:

  • 200 g de riz arborio
  • 1 oignon
  • 50 cl de bouillon de volaille
  • 100 g de parmesan
  • 15 cl de crème fraiche
  • 10 à 20 cl de vin blanc sec
  • une grosse poignée de lamier pourpre et d’ortie
  • alliaire ou ail ou ail des ours
  • persil facultatif
  • huile olive
  • Sel, poivre

Préparation:

  • Emincez l’oignon.
  • Effeuillez le lamier et les orties. Lavez les dans 3 eaux vinaigrées, puis ciselez les grossièrement. (ainsi que le persil et l’ail des ours ou l’alliaire en fonction de vos goûts)
  • Préparez un bouillon d’environ 50 cl (bouillon cube ou de poule).
  • Faites suer les oignons dans l’huile d’olive, ajoutez les feuilles sauvages et le persil, et faites encore revenir 1 ou 2 mn. Réservez.
  • Ajoutez un peu d’huile dans la sauteuse si besoin puis versez le riz et laissez le devenir transparent.
  • Versez le vin blanc par dessus et attendez qu’il soit absorbé, puis versez le bouillon louche par louche en attendant à chaque fois que le liquide soit absorbé,vous aurez besoin de plus ou moins 50 cl. Vous pouvez rallonger à l’eau si besoin. Les paquets de riz donnent 15 à 17 mn de cuisson mais c’est toujours beaucoup plus long. Mini 1/2h pour moi.
  • Quand le riz est bien moelleux ajoutez la préparation oignon et plantes aromatiques, puis crème, puis parmesan. Faites chauffer le tout.
  • Décorez de fleurs de lamier.
  • Servez avec encore un peu de parmesan râpé.

 

GAUFRES SALEES AUX PLANTES SAUVAGES

365 jours par an, x deux repas, x 10, 20, 30 années… ça fait quelques milliers d’idées de repas à concocter. Ne nous leurrons pas, nous cuisinons toujours la même chose. Mais moi j’aime bien goûter, découvrir, innover. C’est en partie ce qui m’a conduite à m’intéresser aux plantes sauvages. En partie seulement, car je souhaitais aussi me rapprocher de cette nature perdue un peu de vue ces dernières années.

Donc, comment innover un peu?

Et si nous mangions de gaufres salées? L’idée m’est venue après une discussion avec mes fils sur l’intérêt d’avoir deux gaufriers (achetés pour rien dans des brocantes). Je soutenais que ça allait plus vite, mon fils me rétorquait que ça faisait deux fois plus d’ustensiles à laver. Du coup, cette idée de gaufres m’a trotté dans la tête et j’ai cherché une recette aux plantes sauvages. Je n’ai rien trouvé, j’ai donc détourné une recette de gaufres aux épinards.

Je me suis rendue compte qu’il y avait de nombreuses recettes de pâte à gaufre. Je vous livre celle que j’ai testée mais si vous avez l’habitude d’en faire des sucrées, et que ça vous convient, ne changez pas.

J’ai mis de la bourrache, parce que c’est tout ce que j’avais sous la main. Cependant vous pouvez cuisiner l’ortie, la consoude, le plantain, l’ail des ours etc… voire mélanger plusieurs plantes sauvages. Je conseille d’ajouter du comté râpé (j’avais hésité , j’avais peur que ça colle, je ne sais pas pourquoi!), mais j’ai trouvé mes gaufres un peu fades. La prochaine fois je mets le fromage!

J’ai aussi vu des recettes avec du jambon fumé ou blanc, du chèvre, bref, comme toujours, la seule limite de la cuisine est celle de votre imagination.

Ces gaufres se mangent telles que, avec une salade (de plantes sauvages au printemps)ou coupées en petits bouts pour un apéritif, ou en accompagnement de jambon ou d’une viande si vous n’en avez pas mis dedans.

Je les avais faites un peu en avance, et nous avons fait différents tests de réchauffage car elles deviennent vite molles. J’ai bien aimé le grille pain, rapide et facile. Le four est plus long et dessèche un peu. Le micro-onde chauffe mais ramollit, bien sûr (cependant, c’est une solution quand, comme mon fils morfale, vous y ajoutez du fromage à raclette, voire une couche supplémentaire de gaufre avec du jambon 😉

 

 

 

 

 

Ingrédients (environ 8 gaufres):

  • Une grosse poignée de plantes sauvages (environ 100 g)
  • 250 g de farine ou remplacer une partie de la farine par de la fécule (ça donne du croustillant. J’ai mis 200 g de farine et 50 g de fécule)
  • 2 œufs
  • 25 cl de lait
  • 50 g de beurre
  • sel, poivre
  • facultatif (mais meilleur):
  • 75 g de comté
  • 50 g de jambon haché

Préparation:

  • Lavez vos plantes sauvages avec trois eaux vinaigrées
  • Faites-les suer quelques minutes à la poêle avec un peu d’huile
  • Hachez-les plus ou moins grossièrement selon votre envie
  • (Coupez le comté en petits dés et hachez le jambon si vous en mettez)
  • Séparez les jaunes des blancs et montez les blancs en neige
  • Faites fondre le beurre
  • Mélangez la farine et la fécule
  • Ajoutez le lait, puis les jaunes d’œufs, le beurre fondu, sel, poivre, plantes sauvages, (éventuellement comté, jambon).
  • Ajoutez les blancs montés en neige à cette pâte
  • Faites cuire quelques minutes au gaufrier

C’est prêt!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BUTTERNUT AU CHEVRE, NOIX ET GRAINES D’ORTIE

J’aime la saveur douce et sucrée des butternuts et je suis contente que la saison ait démarré. Je les préfère aux potimarrons, et surtout aux potirons dont j’aime le goût mais pas l’épluchage ! Les butternuts sont ultra simples à faire cuire au four et la présentation, ainsi coupé en deux, à toujours du succès.

Il me restait du chèvre, du lait de coco, des noix ramassées l’autre jour… ne restait plus qu’à mélanger tout ça. J’ai voulu tester les graines d’orties qui poussent dans un coin du jardin.

Les orties en sont pleines et il est très aisé de les récolter. Il suffit de mettre un petit bol sous l’ortie, prendre les grappes de graines entre le pouce et l’index et frotter les deux doigts l’un contre l’autre. Ça ne pique pas. Par contre, préférez des orties peu polluées, car, après deux tentatives, j’ai renoncé à les laver. Les graines sont si fines que ça colle aux doigts, et je n’ai pas réussi à les sécher correctement. Vérifiez simplement que vous n’avez pas d’hôtes, et laissez leur le temps de sortir!

A goûter elles sont croquantes, douces, lequel croquant s’en va à la cuisson. Elles n’apportent pas de saveur particulière au plat, juste leurs propriétés : acides gras insaturés (linoléique et linolénique), des vitamines C, E, B1 (thiamine), B2 (riboflavine), B3 (niacine), B6 (pyridoxine), et de nombreux minéraux : ferzinc, cuivre, calcium, phosphore, magnésiummanganèsesodium, potassium, et sélénium.

Je pense qu’il est préférable de les consommer crues, (boules de fromage de chèvre roulées dedans par exemple).

Ce plat est toujours autant apprécié, prévoyez une bonne heure de cuisson, à vérifier en fonction de la taille de votre butternut (le mien était particulièrement gros).

Ingrédients:

  • 1 butternut  (taille selon le nombre de convives)
  • 10 cl de lait de coco
  • 1/2 fromage de chèvre (frais ou fait, à votre convenance)
  • 2 càs de graines d’orties
  • 1 poignée de noix concassées
  • sel, poivre

Préparation:

  • Préchauffez votre four à 210° (th 7)
  • Coupez votre butternut en deux,
  • Otez les graines (gardez-les pour les griller ou les planter )
  • Creusez encore une partie de la chair (je l’avais remise dans le creux mais vous pouvez la conserver pour une cuisson ultérieure), afin de pouvoir mettre le lait de coco et le fromage
  • Déposez les deux morceaux sur la lèchefrite, préalablement recouverte de papier aluminium. Faites tenir droit avec une boule de papier alu si ça ne tient pas tout seul (pour éviter que la crème ne coule). Ajoutez un peu d’eau au fond de la lèchefrite
  • Coupez le chèvre en petits cubes, parsemez dans le butternut, ajoutez le lait de coco ( ou la crème si vous préférez)
  • Ajoutez les graines d’ortie
  • Salez, poivrez.
  • Enfournez pour 45 mn
  • Pendant ce temps ouvrez et concassez vos noix
  • Parsemez les butternut  remettez au four pendant 1/4 h.
  • Vérifiez la cuisson avec un couteau, il doit s’enfoncer sans problème.

Bon appétit!

 

 

 

ROULE AU SAUMON, ORTIE ET AIL DES OURS

Malgré la neige qui est encore tombée hier sans tenir au sol, il n’y a un je ne sais quoi dans l’atmosphère qui sent le printemps. Et cela me ravit. Les jours plus longs (il fait enfin jour quand je vais travailler et quand je rentre le soir!), avec, lorsque le soleil daigne se montrer, de beaux rayons chaleureux, et bien sûr les jeunes pousses, comestibles ou pas qui, pointant le bout de leur nez contre vents et marées, annoncent les beaux jours.

L’ail des ours pointe ses jeunes feuilles et ouvre des perspectives culinaires pour les prochaines semaines de plats savoureux déclinés à l’envi.

Aujourd’hui je vous propose de marier les jeunes pousses (orties et ail) avec du saumon fumé en un délicat roulé apéritif.  C’est un apéritif de printemps. Je l’ai déjà testé plus tard dans la saison et les feuilles d’ortie étaient trop amères.

Ingrédients:

  • 1 saladier de jeunes feuilles d’ortie
  • 1 poignée d’ail des ours
  • 4 belles tranches de saumon fumé
  • 1 barquette de fromage frais type st Möret
  • 4 œufs
  • sel, poivre

Préparation:

  • Faites chauffer votre four à 160°
  • Lavez les orties  et l’ail dans 3 eaux vinaigrées.
  • Otez les feuilles des orties et coupez les en lamelle fines au ciseau. Faites de même avec l’ail. (Hachez les si c’est trop gros)
  • Faites cuire les orties à l’eau bouillante 4 mn. Egouttez
  • Mélanger les orties cuites, l’ail, les œufs battus en omelette, sel poivre.
  • Etendre la préparation sur une plaque de four (sur une feuille de papier sulfurisé). Veillez à bien étaler votre préparation en une couche fine, sinon, une fois roulé vous ne sentirez plus votre saumon
  • Faites cuire environ 15 mn (surveillez en fonction de l’épaisseur et réduisez le temps de cuisson, il faut que le mélange reste malléable)
  • Sortir la préparation du four et laissez refroidir.
  • Tartinez de fromage frais
  • Découpez votre préparation en 4 carrés de la taille  des tranches de saumon
  • Posez votre saumon sur la préparation. Roulez  le tout bien serré dans du film alimentaire.
  • Réservez une heure minimum au réfrigérateur
  • Coupez en grosses tranches.

Bon appétit!