CAPRES DE CAPUCINES

Comme tous les automnes, mon jardin est illuminé par les capucines en fleur. Certes, c’est une fleur plantée mais, une fois n’est pas coutume, j’avais envie de vous faire partager cette petite recette de câpres, car tout se mange dans la capucine, fleurs, feuilles et graines.

Son goût (et son odeur) est fort, poivré, et il n’en faut pas trop dans les salades ou préparations que vous ferez mais j’adore le peps que les fleurs éclatantes mettent dans l’assiette.

J’avais déjà tenté les câpres de boutons de pissenlit au printemps dernier dont j’avais adoré le goût, rehaussé par le vinaigre de cidre, et j’espère que ce sera aussi bon.

J’ai de quoi faire un petit pot pour l’instant, mais si tout ne gèle pas, peut-être que je pourrai à nouveau récolter des graines d’ici mi-décembre.

Pour la recette, récoltez les graines bien formées mais encore vertes. Elles sont serrées par trois et il vous faudra les séparer. Vous pouvez également ajouter les boutons floraux qui ne fleuriront plus.

Nettoyez les bien puis séchez-les.

Faites les macérer 24 h dans du gros sel (elles se ramolliront). Puis rincez-les et séchez les bien.

Mettez-les dans un pot ajusté à leur quantité et ébouillanté préalablement. Ajoutez des condiments si vous le souhaitez (thym, estragon)

Faites bouillir moitié eau moitié vinaigre  et versez sur les câpres. (Evitez de faire cela au petit matin comme moi, l’odeur conjuguée du vinaigre chaud et de la capucine sont absolument horribles avec le café du matin 🙂

Fermez le pot et retournez le comme pour les confitures.

 

Laissez reposer un mois au moins avant de déguster.

PETITE SALADE AUX TRESORS DU POTAGER

Hier je voulais aller me balader sur les collines vosgiennes, dans les vignes, dans un coin où il me semblait avoir vu un néflier l’an passé.

J’aimerais goûter ce fruit et vous faire partager mes essais culinaires. Malheureusement un temps gris et brouillasseux m’a découragée.  Il devait faire beau en altitude vers 1000 m,  mais pas là où j’avais prévu de me promener. J’ai donc décidé de m’occuper de mon potager, délaissé depuis presque deux mois, pour cause de sécheresse: j’attendais la pluie pour en ameublir le sol dur comme du béton et pouvoir le nettoyer pour l’hiver.

Et là, belle surprise: mon potager était recouvert de mauvaises herbes. Comment ça, belle surprise me direz-vous? Pourquoi te réjouis-tu du travail à accomplir? Je me réjouis depuis que les « mauvaises » herbes sont devenues mes amies, et surtout quand elle sont comestibles. La petite pluie de la semaine dernière et surtout l’humidité nocturne (et parfois diurne, hélas), permettent une repousse des plantes qui nous offrent leur jeune saveur.

Dans mon potager, devinez quoi qui n’ya? il y a :

De la lampsane en rosette au goût de pissenlit

 

 

 

 

du pissenlit

 

 

 

 

de la cardamine hérissée au goût de cresson

 

 

 

 

du lierre terrestre au goût de menthe poivrée

 

 

 

 

de la bourrache

 

 

 

 

 

 

des pâquerettes

 

 

 

 

Et puis, plantées, de la capucine dont les fleurs et les feuilles, piquantes, se mangent et des tomates cerises (oui, il y en a encore, au mois de novembre). Pour la capucine je ferai des câpres de capucine aussi, dont je vous donnerai la recette.

J’y ai ajouté des noix ramassées au cours de mes marches.

Me voilà donc avec ma petite salade gorgée de vitamines  (pas trop de lierre terrestre qui a un goût très fort) qui accompagne des lasagnes maison; miam!

Je ne vous donne pas de proportions, à vous de mélanger ce que vous trouverez au sol avec une vinaigrette à votre goût (moi j’aime l’huile d’olive et le vinaigre balsamique)

Bon appétit!