COMMENT NETTOYER VOS PLANTES SAUVAGES

L’autre matin, alors que je faisais la vaisselle (oui je suis du matin et les casseroles qui collent ont trempé toute la nuit pour me faciliter la tache :-)…) bref donc je regardais par la fenêtre au dessus de mon évier et que vois-je ? Un renard qui se balade juste devant mon nez dans le jardin du voisin. J’habite un village de 4500 âmes, et la nature n’est jamais très loin mais, si j’en avais vu un l’an dernier dans un champ de maïs non loin, c’est la première fois que j’en vois un se balader si près des habitations.

J’ai tout de suite vérifié sur internet ce que ça signifie (malade, soif en raison de la canicule répétée, faim..). J’ai appris qu’on en voit fréquemment à Strasbourg qui se trouve à 15 km de chez moi, ville verte avec de nombreux parcs, et que, le renard étant opportuniste, il mange ce qu’il trouve, des fruits aux rongeurs en passant par les contenus des poubelles etc… Il est habituel d’en voir se promener en ville. Pas de crainte à avoir, donc, ni pour mes chats qui seraient sans doute bien plus agressifs que lui.

Cette petit visite inattendue m’a rappelée qu’il faut être vigilant à nettoyer les plantes sauvages que l’on cueille, y compris celles qui poussent dans mon jardin et qui ne sont pas exemptes de bactéries, que ce soient celles du renard, de mes chats ou des chats errants qui se baladent dans le quartier.

Pour la cueillette, on privilégie bien sûr les plantes en hauteur mais ce n’est pas toujours possible alors que faire? Je vous mets ici un texte de Christophe de Hody, du Chemin de la nature, qui donne tous les détails sur les parasites et les moyens de nettoyer les plantes. pour ma part je les lave dans 3 eaux vinaigrées.

« Les parasites et les bactéries ne sont pas visibles à l’œil nu. Mais avant toute chose, il s’agit de relativiser, les cas de parasitose sont rares et les personnes en contact avec des animaux de compagnie sont les plus exposées à ce type de risques.

Les parasites dangereux pour l’homme sont peu nombreux. Il y en a deux : l’échinocoque et la douve du foie.

L’Echinococcose est transmise par un tænia appelé échinocoque via les excréments (et non l’urine) du renard mais aussi par ceux du chien ou du chat qui souillent la plante. Il est donc toujours plus sûr de cueillir au dessus de 50 cm environ et dans les zones où il y a le moins de passage. Les symptômes sont de la fièvre et des douleurs abdominales. Le parasite va former des kystes au foie ou dans différents organes.

Le traitement médical se fera pas un antiparasitaire et parfois chirurgical pour enlever les kystes. Les personnes les plus à risque sont les personnes ayant peu de défenses immunitaires et possédant des animaux de compagnie.

Les astuces pour réduire les risques seront de se laver les mains et de vermifuger son chien régulièrement. Il est aussi recommandé de se faire soi-même des cures de vermifuges régulièrement (ail cru, graines de courges…).

Le seul moyen d’éliminer à 100% le risque de se parasiter est de laver puis de cuire sa cueillette !

La douve du foie est un parasite qui se nourrit des cellules et du sang du foie. La transmission se fait par les excréments des ruminants : chèvres, vaches, moutons et parfois chevaux. On évitera donc la cueillette proche de zones de pâturages et des ruisseaux à proximités… Les symptômes se manifestent 3 mois après avec de fortes fièvres et un gros foie douloureux. Le traitement est une cure médicamenteuse antiparasitaire.

Comme pour l’échinocoque, le seul moyen d’éliminer à 100% le risque de se parasiter est de laver puis de cuire sa cueillette !

La Leptospirose est provoquée par une bactérie présente dans les urines des rongeurs (rats, ragondins…) mais aussi d’autres animaux. La bactérie vit dans des milieux humide (eaux stagnantes, mares, cours d’eau…). Les symptômes se manifestent, à partir du 4ème jour jusqu’à 2 semaines après la contamination, par une forte fièvre et des douleurs.

Cette infection qui est assez rare en France, est traitée par un traitement antibiotique.

Cette bactérie sera aussi détruite par la cuisson.

Si vous voulez manger vos plantes sauvages crues, il existe des techniques de nettoyage. Le mieux est de commencer par nettoyer sous le robinet avec la pression du jet pendant plusieurs minutes puis de réaliser un trempage. Soit avec de l’eau vinaigrée (une part de vinaigre pour neuf parts d‘eau) soit avec le mélange « secret » de Christophe (Huile essentielle d’origan compact dans alcool à 90°). Pour cela, remplir un flacon de 100ml avec de l’alcool à 90° et ajouter 10 gouttes d’huile essentielle d’origanum compactum. Pour 1L d’eau de trempage, on mettra 1 cuillère à café du mélange. Il faudra veiller à ne pas les laisser tremper plus de 5mn pour éviter de perdre trop de vitamines et bien rincer après le trempage.

Mais il faut bien retenir qu’aucune ne garantira la destruction des bactéries et des parasites. Ceux-ci seront seulement détruits intégralement par la cuisson ! »

Dans tous les cas soyez vigilants,  à bien savoir ce que vous mangez, et à nettoyer sans pour autant devenir parano.

 

 

 

RAPPEL: LA VIGILANCE RESTE DE MISE POUR LA CUEILLETTE

Avec la mode du retour à la nature, la connaissance et la cueillette des plantes sauvages augmente.

Hélas, le nombre d’accidents causé par les plantes sauvages aussi. Même s’ils restent marginaux, ils sont médiatisés et bientôt, comme d’habitude, la France va légiférer (ou offrir des formations ou des points de vérification comme les pharmacies pour les champignons, ce qui serait plus judicieux).

En tout cas, il est bon de rappeler qu’il faut rester vigilant et s’assurer de ce que l’on cueille. J’applique pour ma part l’adage suivant : dans le doute abstiens-toi!  Et j’attends éventuellement un cycle, floraison comprise, qui me permet de vérifier ce que je cueille. A ce jour, je me suis abstenue de cueillir tout ce qui ressemble à de la carotte, dont je ne suis jamais sûre et qui ressemble à de la ciguë. J’ai vérifié de même sur une année que la berce repérée était bien la berce commune et non pas de la berce du Caucase , je ne cueille pas encore d’oseille sauvage dont je ne suis pas sûre, etc…

De même, il ne faut pas confondre le sureau comestible et le sureau rouge, herbeux. Le muguet, dont les feuilles  ressemblent à celle de l’ail des ours et qui sont joyeusement mélangées est toxique, la berce du Caucase est ultra photosensibilisante et peut causer des brûlures graves, etc…

Voici un article intéresssant:

https://vigilanses.anses.fr/sites/default/files/VigilAnsesN8_Juin2019_Toxicovigilance_Confusionplantes.pdf

 

et voici un autre lien sur les plantes toxiques à connaitre:

https://cueilleurs-sauvages.ch/12-plantes-toxiques/

Alors, bonne dégustation, mais prenez des précautions et/ou formez vous. Les livres sont bien documentés, et il existe de nombreuses journées découvertes partout en France. Si les plantes sauvages vous intéressent, n’hésitez pas à passer une journée avec un guide.

 

 

LA SANTE EST DANS L’ASSIETTE , ou TABLEAU RÉCAPITULATIF DES NUTRIMENTS DES PLANTES SAUVAGES

Ces derniers temps, je n’ai pas cueilli grand chose. Mes balades m’ont pourtant amené en forêt et dans les plaines du ban de ma commune, mais la nature est au repos (ou mes marches trop rapides pour que je prenne le temps de regarder). Alors, comme je vous l’avais promis lors du dernier article, voici un tableau récapitulatif des principaux nutriments des plantes sauvages.

On sait depuis longtemps que la santé se trouve dans notre assiette. Les découvertes de ces dernières années sur les intestins, notre « deuxième cerveau », et les implications d’un intestin perméable sur la santé en général, y compris des maladies neurologiques, la dépression, la migraine, ne sont plus à démontrer.

Nous ne pouvons pas constamment cuisiner, mais pourquoi ne pas ajouter des plantes sauvages à notre alimentation, sous forme de salade, de légumes ou simplement d’aides culinaires?

Le tableau qui suit est construit d’après le livre de François Couplan: « Guide nutritionnel des plantes sauvages et cultivées ». J’ai conservé son système de valeurs: les indications ne sont pas en valeur absolue mais relatives les unes par rapport aux autres et particulièrement par rapport au champion de sa catégorie.

Je ne prétends pas que ce tableau est exhaustif, il pourra être complété au fil de l’eau et de vos commentaires.:

Pour consulter le tableau il faut l’ouvrir dans un nouvel onglet

tableau 3

RECONNAITRE LES JEUNES POUSSES

Les températures font du yoyo en Alsace en ce moment. De presque printanières, les voilà redescendues en dessous de zéro (mais il fait enfin beau!).  Avec pour conséquence la repousse puis le gel des jeunes pousses.

Mon état de santé toujours fragile en ce moment ne me permet pas de partir bien loin à la découverte des plantes, aussi, aujourd’hui pas de recettes, mais un préalable à la cuisine des plantes sauvages : savoir reconnaître les jeunes pousses.

En effet, le printemps arrive et la cuisine des plantes sauvages consiste pour une bonne partie à cuisiner en salade les jeunes plantes, leurs feuilles encore tendres et douces, avant la floraison, et avant qu’elles ne deviennent trop amères et dures pour les consommer crues.

Il n’est pas toujours simple cependant de reconnaître ces jeunes pousses en « rosette », au ras du sol, qui n’ont pas encore fleuri et dont les jeunes feuilles ne ressemblent pas forcément aux feuilles adultes de la plante en fleurs. Un exemple, la lampsane: les feuilles de la rosette, bonnes à manger en salade en hiver, ressemblent à une arrête de poisson, avec des petits lobes de part et d’autre de la nervure centrale et terminés par un grand lobe pointu. Lors de la floraison les feuilles sont plus simples et pointues, mais elles sont alors amères.

 

 

 

 

 

 

Et pourtant il est indispensable de ne pas se tromper pour éviter les plantes toxiques.

Un premier conseil donc: prenez votre temps. Je m’explique. Prenez le temps de parcourir des lieux familiers, de repérer des plantes grâce à leurs fleurs, et d’y retourner l’année suivante avec en main un livre pour les reconnaître. Laissez passer un cycle si vous n’êtes pas sûrs. Cela diminuera les risques.  Cela ne les élimine pas pour autant, et par exemple, à l’exact endroit où j’ai cueilli du bouillon blanc au printemps dernier ont poussé des jeunes feuilles tentantes qui semblent être du rumex.

Par contre je commence à bien connaître les « mauvaises herbes » consommables de mon jardin maintenant, entre l’ortie, la lampsane, le pissenlit, la cardamine hérissée, ou le pourpier, par exemple.

Un deuxième conseil, évident peut-être mais il faut parfois redire les évidences, ne cueillez jamais une plante dont vous n’êtes pas sûrs.  

Car au rythme de vos promenades, vous pouvez être tentés par telle ou telle feuille sans avoir pu en voir la floraison préalablement.

Si vous êtes intéressés par la cuisine des plantes sauvages, munissez vous d’un livre!  Je recommande fortement  le livre suivant: http://www.terran.fr/plantes-compagnes/44-rcolter-les-jeunes-pousses-des-plantes-sauvages-comestibles-9782359810455.html

Il est extrêmement clair et bien fait, avec des photos et des explications. Ce qui en fait son intérêt à mes yeux est surtout le comparatif avec d’autres feuilles semblables, de façon à éviter les confusions possibles, ou encore la partie consacrée à la reconnaissance des plantes par type de feuilles (composées non découpées, composées découpées, longues non découpées , ovales, rondes etc…). Ce sera mon compagnon de route ces prochains temps.

Dernièrement, on m’a demandé de vérifier si les feuilles cueillies étaient bien celles de pissenlit. Je me suis aidées de ce livre pour dire oui, Rien de plus simple que le pissenlit me direz vous? Et bien non. De nombreuses confusions sont possibles, même si aucune des autres  plantes auxquelles il ressemble n’est toxique. tout au plus sont-elle amères.

Les feuilles de pissenlit sont plus ou moins découpée en dents de lion. Elles ont un long pétiole, sont peu à non velues, non raides, fines. Un fil de latex blanc est visible à la cassure. Les segments sont horizontaux, orientés vers le bas jamais vers le haut. Elle peut être confondue avec: la sisymbre (comestible), le crépis vésiqueux (très amère), la chicorée sauvage, la laitue de plumier (en région montagnarde), la chondrille (peu amère et très recherchée). En fait, c’est le goût qui vous permettra de vraiment déterminer s’il s’agit de pissenlit ou non.

Alors, à vos livres et bonne découverte!

PROMENADE DOMINICALE AU SEIN DE LA VILLE et TROUVAILLES COMESTIBLES

J’ai passé ce week-end en ville,  à Strasbourg, juste à côté de l’Ill, et non loin d’une piste cyclable qui s’enfonce dans la verdure. Un week-end chargé qui ne m’a pas permis de cuisiner.

Mais ce matin, j’ai eu envie de faire un tour. J’avais besoin de m’aérer et de vérifier ce que je vous ai déjà dit: il ne faut pas aller loin pour trouver des herbes à manger. Et la pollution? nous la respirons de toute façon, nous la mangeons avec les pesticides, il suffit donc de rincer avec plusieurs eaux vinaigrées et de cuire nos plantes sauvages (et quand même de s’éloigner du bord du chemin si possible). Mais là n’est pas le sujet aujourd’hui. Je voulais vous montrer qu’en une petite heure de temps de promenade lente (avec ma béquille puisque pour l’instant je suis toujours légèrement handicapée), on peut trouver de quoi se sustenter. Il faut marcher le nez au ras des feuilles. Juste prendre le temps de regarder. Faire corps avec la nature. Oublier tout ce qu’on nous a dit sur les « mauvaises herbes ». En une heure, j’aurais pu ramasser de quoi faire soupe, cake, et salade, ou dessert, apéritif (pas mal de choses que je vous ai déjà proposé). Voici ma petite promenade.

Le long  de l’eau, en ce froid dimanche d’automne, sans soleil mais avec les dernières feuilles qui illuminent le paysage.

J’ai tout d’abord vu des orties. Fraîchement repoussées, elles sont utilisables en pesto, en cake, en soupe.

Continuons notre balade, avec des muriers, puis de jolies couleurs.

Voilà ensuite du lamier pourpre (potages, lasagnes, tourtes), et encore d’autres jolis feuillages.

Puis du lierre terrestre (gateaux, cocktail…)

 

 

 

 

Et du cynorhodon (qui va être peut-être un tout petit peu difficile à cueillir 🙂 (confiture, purée)

Encore une rencontre….

Oh des pâquerettes à ajouter aux salades pour faire joli (et manger)!

Celle là je ne la connais pas, si quelqu’un peut m’aider?

 

D’autres rencontres….

D’autres beaux arbres, de la bourrache, de l’achillée millefeuille.. il y avait aussi du plantain et des pissenlits…et puis les coprins chevelus que j’avais repéré l’autre jour étaient tondus…

Voilà. Une balade d’une heure dans la partie verte de la ville et j’avais de quoi cuisiner.

Pourquoi pas vous?

APPRENDRE A RECONNAITRE LES PLANTES SAUVAGES COMESTIBLES

Bonjour à tous. Non je ne vous ai pas oubliés, mais une pneumonie ou la coqueluche, on ne sait pas encore, m’ont tenue éloignée des sorties et ramassages en tous genres,  des fourneaux et de mon ordinateur pendant une semaine.

Je n’en n’ai pas moins pensé à vous et je me suis commandé (vive internet), deux livres de François Couplan.

Connaissez vous François Couplan? c’est le « pape » de la gastronomie des herbes sauvages. Ethnobotaniste de renom docteur ès sciences d’universités prodigieuses, excusez du peu, il a remis à l’honneur les plantes sauvages que nous avions oubliées, il y a de cela des années, et surtout leur cuisine. En cela il n’a fait que nous reconnecter avec la nature et avec ce que nos ancêtres ont fait pendant des millénaires.

Il a écrit des dizaines d’ouvrages et continue à former, organiser des stages et des sorties, écrire, collaborer avec les chefs comme Marc Veyrat.

C’est donc la base si vous souhaitez vous documenter un peu. Je me suis acheté « plantes comestibles, cueillette et recettes des 4 saisons », joli bouquin avec des fiches par plantes bien détaillées et pratiques à emporter en balade.  Et puis j’ai pris aussi « déguster les plantes sauvages », dont les pages sont organisées autrement mais qui offre de précieux conseils. Si vous vous intéressez aux plantes sauvages et à leur cuisine, je vous recommande d’acheter un de ces livres.

En parcourant ces livres, je me suis rendue compte que le nombre de plantes comestibles (outre les champignons et les fruits et baies déjà connus) est bien plus important que je ne le soupçonnais au départ. François Couplan estime à 1200 le nombre de plantes comestibles en Europe, contre une centaine de légumes utilisés actuellement dans nos cuisines. Ça laisse rêveur. Moi qui aime la nouveauté dans mon assiette, je vais être servie!

Plus je m’y intéresse, plus je découvre et c’est passionnant!

Comme dirait mon compagnon, ce n’est pas avec les herbes qu’on va se nourrir, ça vaut pas une bonne pomme de terre… 🙂 . Certes, mais en condiment, en salade, en soupe, en cake et gâteaux, en confiture, en boissons, il reste encore largement de quoi faire. Et puis, bien sûr, comme je le constate à chaque recette que je partage, les plantes sauvages sont bourrées de nutriments et vitamines en tout genre, et toutes utilisées pour nous soigner en phytothérapie. Et donc, si nous mangions nos médicaments? Point n’est besoin d’être végétarien ou vegan, il suffit d’augmenter la part de mauvaises herbes dans notre alimentation. Quel bonheur de ne plus pester contre les envahissantes herbes de notre jardin mais au contraire de les cueillir avec soin pour les sécher (voir la méthode de séchage dans ma recette de sel aux herbes) et les utiliser fraîches, ou séchées à la mauvaises saison.

Le nombre de plantes sauvages comestibles au mètre carré est étonnant. La semaine dernière je suis allée près de chez moi pour cueillir le serpolet dont j’avais besoin. Juste à côté poussait l’achillée millefeuille, du plantain, et d’autres que je ne connais pas encore. J’ai ramassé une plante qui s’est avérée être du cresson de fontaine. J’y retournerai pour cueillir tout cela au printemps.

Un conseil: Reconnaître les plantes  est bien plus facile lorsqu’elle sont en fleurs. Sauf qu’à ce moment là, généralement, les feuilles sont trop dures et amères pour les déguster en salade. Prenez soin, alors, lors de vos balades, de noter où vous avez trouvé telle ou telle plante pour y retourner au printemps et en cueillir les feuilles tendres sans vous tromper.

Joindre l’utile à l’agréable: Si vous faites partie des promeneurs, pourquoi ne pas vous inscrire à une sortie découverte de plantes sauvages? Il y en a un peu partout en France, en Belgique, en Suisse. C’est prévu pour moi dès que je pourrai marcher. De plus en plus d’associations organisent des balades cueillettes, avec parfois apprentissages de recettes. C’est intéressant et ludique. Vous adorerez, et les enfants aussi.

Voici quelques liens un peu partout:

  • Paris: https://www.lechemindelanature.com/
  • Saint Cloud : http://lespetitesherbes.blogspot.fr/p/sorties-botaniques-adultes.html
  • Baie de somme: https://www.leveilsauvage.fr/plantes-sauvages-comestibles/sorties-plantes-sauvages-comestibles/
  • Isère et environs: https://www.laventureaucoindubois.org/activites/stages.html
  • Beaujolais: http://www.amisguidesbeaujolais.com/balades-florales/les-plantes-sauvages.html
  • Strasbourg : http://alchemille-et-compagnie.blogspot.fr/
  • Nantes : https://www.mapado.com/nantes/cueillette-et-cuisine-des-plantes-sauvages-comestibles
  • Toulouse : ladepeche.fr/article/2017/09/22/2650135-balade-d-identification-des-plantes-sauvages-comestibles.html
  • Namur :http://cuisinesauvage.org/balades-plantes-comestibles/

 

Etc…il suffit de taper « sorties plantes sauvages » et vous trouverez des sorties organisées près de chez vous. Certes, elles vont être moins nombreuses en hiver, quoiqu’il reste encore des plantes à cette époque de l’année, et qu’il est intéressant de le reconnaître.

Bonne découverte!!!