RAPPEL: LA VIGILANCE RESTE DE MISE POUR LA CUEILLETTE

Avec la mode du retour à la nature, la connaissance et la cueillette des plantes sauvages augmente.

Hélas, le nombre d’accidents causé par les plantes sauvages aussi. Même s’ils restent marginaux, ils sont médiatisés et bientôt, comme d’habitude, la France va légiférer (ou offrir des formations ou des points de vérification comme les pharmacies pour les champignons, ce qui serait plus judicieux).

En tout cas, il est bon de rappeler qu’il faut rester vigilant et s’assurer de ce que l’on cueille. J’applique pour ma part l’adage suivant : dans le doute abstiens-toi!  Et j’attends éventuellement un cycle, floraison comprise, qui me permet de vérifier ce que je cueille. A ce jour, je me suis abstenue de cueillir tout ce qui ressemble à de la carotte, dont je ne suis jamais sûre et qui ressemble à de la ciguë. J’ai vérifié de même sur une année que la berce repérée était bien la berce commune et non pas de la berce du Caucase , je ne cueille pas encore d’oseille sauvage dont je ne suis pas sûre, etc…

De même, il ne faut pas confondre le sureau comestible et le sureau rouge, herbeux. Le muguet, dont les feuilles  ressemblent à celle de l’ail des ours et qui sont joyeusement mélangées est toxique, la berce du Caucase est ultra photosensibilisante et peut causer des brûlures graves, etc…

Voici un article intéresssant:

https://vigilanses.anses.fr/sites/default/files/VigilAnsesN8_Juin2019_Toxicovigilance_Confusionplantes.pdf

 

et voici un autre lien sur les plantes toxiques à connaitre:

https://cueilleurs-sauvages.ch/12-plantes-toxiques/

Alors, bonne dégustation, mais prenez des précautions et/ou formez vous. Les livres sont bien documentés, et il existe de nombreuses journées découvertes partout en France. Si les plantes sauvages vous intéressent, n’hésitez pas à passer une journée avec un guide.

 

 

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