PAIN DE VEAU A L’AIL DES OURS

La forêt qui se trouve autour de chez moi regorge d’ail des ours. Des tapis entiers s’étalent dans les sous-bois, il n’y a qu’à se baisser pour les cueillir. Cette plante, qui était pendant longtemps mon ennemie puisqu’elle m’empêchait de cueillir du beau muguet est  devenue, comme la plupart des « mauvaise herbes » que j’apprends petit à petit à connaître, une amie comestible. Attention à ne pas cueillir de feuilles de muguet, toxique. Dans cette page je vous donne des outils pour ne pas confondre :http://www.jecuisinesauvage.fr/2018/03/18/fromage-blanc-et-pommes-de-terre-sautees-a-lail-des-ours/

Les plantes sauvages redeviennent à la mode, et l’ail des ours, comme le pissenlit, figurent en bonne place en ce moment sur la carte de nombreux restaurants.

Le net regorge de recettes à l’ail des ours (pesto par exemple), et j’avais envie de vous proposer une recette un peu différente de celles qu’on trouve habituellement, adaptée de recettes existantes.

Le pain de viande est un repas que je réalise environ une fois par an. C’est peu, d’autant que c’est ultra facile et que nous adorons cela, mais je n’y pense pas forcément, et cela demande un peu d’anticipation puisque nous le mangeons froid. Anticipation veut dire temps, que je n’ai généralement pas. Le prix du veau me dissuade également, mais il est sans doute possible de réaliser cette recette avec du porc, ou un mélange porc/ bœuf, moins cher. A tester.

Les journées estivales d’avril de cette année et le temps dont je dispose exceptionnellement ce printemps se sont conjugués pour me permettre de cuisiner plus souvent ce que j’aime.

Ce pain de viande est excellent, se grignote le soir dans le jardin, et s’emporte en pique nique, pour changer de la salade de riz et des œufs durs.

Ingrédients pour 6 personnes: 

  • 1.5 kg de veau (j’ai pris de l’épaule)
  • 150 g de champignons de paris
  • 150 g de lardons
  • 2 échalotes
  • 1 poignée d’ail des ours (plus ou moins selon qu’on aime le goût de l’ail ou non)
  • 1 bouquet de persil
  • 1 grande tranche de pain de mie (40 g)
  • 20 cl de lait
  • sel, poivre
  • Huile d’olive

Préparation:

  • Faites préchauffer votre four à 210°
  • Hachez le veau ou faites le hacher par votre boucher
  • Lavez l’ail des ours avec 3 eaux vinaigrées
  • Hachez l’ail, le persil et les échalotes séparément
  • Emincez les champignons
  • Faites les revenir dans un trait d’huile d’olive
  • Ajoutez les lardons puis les échalotes, laissez réduire quelques minutes
  • Pendant ce temps  émiettez grossièrement la tranche de pain de mie dans le lait
  • Battez l’œuf en omelette
  • Dans un saladier, mélangez le veau, sel, poivre  et tous les autres ingrédients et malaxez pour en faire une préparation homogène
  • Sur une plaque du four recouverte de papier cuisson, posez la préparation et donnez lui la forme d’un pain
  • Huilez légèrement le pain (en le massant)
  • Enfournez environ 45 mn (vérifiez la cuisson)

Dégustez chaud, tiède ou froid, avec des légumes, des salades (et pourquoi pas une salade sauvage?)

 

 

TARTINES DE CHÈVRE AU LIERRE TERRESTRE

Nous avons tous nos préférences culinaires et, pour les cueilleurs de plantes sauvages, nos préférences en la matière. Le lierre terrestre fait partie, avec le sureau notamment, de mes plantes préférées. Discret mais goûteux, parfumé, il se marie avec fort bien avec des préparations sucrées et salées.

Il a, de plus, la bonne idée de s’être invitée dans mon jardin et je préserve farouchement de la tondeuse et autres désherbages le petit coin qui lui est réservé.

Quand j’ai commencé à m’y intéresser, l’an dernier, j’avais repéré sur l’excellent site http://cuisinesauvage.blogspot.fr une recette à base de lierre terrestre fleuri. Je guettais donc la floraison de mon lierre, et ça y est, les petites fleurs bleues ont fait leur apparition!

Le lierre terrestre fait partie des plantes qui poussent un peu n’importe où mais qu’on connait mal. Il peut être envahissant si on lui laisse la place. Jardin et sous-bois, bords de chemins… on en trouve à foison.

Hier je suis allée faire mon premier tour en forêt avec béquilles depuis une opération qui, je l’espère, me permettra de remarcher correctement, et j’en ai vu sur le bord du chemin, et au milieu de l’ail des ours avec lequel il semble bien s’entendre. (J’ai cueilli un peu d’ail des ours aussi, bien entendu, mais je reviendrai :-), la promenade était surtout destinée à voir ce que je trouvais, notamment en jeunes pousses d’arbres).

Pour reconnaître le lierre, outre ses petites fleurs bleues actuelles, c’est assez facile: des feuilles rondes dentelées, une puissante odeur se rapprochant de la menthe, et surtout des étonnantes tiges à section carrée. En ce moment il fait des hampes fleuries, jusqu’à 10 ou 15 cm de hauteur et ses feuilles sont assez pointues. Lorsqu’il est  défleuri, il est plutôt rampant avec des feuilles rondes.

 

 

 

 

 

 

J’ai déjà cuisiné le lierre en apéritif  délicieux :http://www.jecuisinesauvage.fr/2017/06/18/cocktail-au-lierre-terrestre/

ou en dessert délicieux aussi:

http://www.jecuisinesauvage.fr/2017/06/25/soupe-glacee-de-peches-au-lierre-terrestre/

ou en petits gâteaux toujours délicieux:

PETITS SABLES (BREDELE) AU LIERRE TERRESTRE

Et toujours avec le même bonheur.

Aujourd’hui j’ai essayé une recette salée, et un de mes fils, qui regarde toujours mes essais culinaires avec méfiance, a goûté et a dit: oh c’est bon maman!

Voici donc un apéritif (ou un dîner léger) bon et beau, simple à préparer.

Ingrédients pour une 15 aine de petites tranches: 

  • un gros chèvre frais ou 4 petits (150 à 200 g)
  • une grosse poignée de sommités fleuries de lierre terrestre
  • sel, poivre
  • crème fraîche épaisse ou fromage blanc ou yaourt (facultatif)
  • pain blanc ou de campagne selon vos goûts

Préparation:

  • Lavez le lierre dans trois eaux vinaigrées
  • Séparez les feuilles et les fleurs, ôtez les tiges qui sont épaisses
  • Mixez les feuilles
  • Mélangez le fromage, le lierre, le sel et le poivre jusqu’à obtenir une pâte onctueuse (ajoutez la crème ou le fromage blanc ou le yaourt selon ce que vous avez dans le frigo si la préparation n’est pas assez facilement « tartinable »)
  • Coupez de fines tranches de baguette (campagne ou, pour ma part, noix pour un apéritif plus gourmand).
  • Tartinez, puis décorez avec les fleurs.

Bon appétit!

VIN DE PISSENLIT

Je l’ai dit dans l’article précédent, le pissenlit est le mal aimé des « mauvaises herbes » et à tort puisqu’il nous offre tout, de sa racine à ses fleurs en passant par ses feuilles et ses boutons floraux. Certes, il est un peu envahissant, et je dois reconnaître que j’oscille entre avoir un beau gazon bien vert et avoir des mauvaises herbes en quantité pour les manger!

En ce moment, ses feuilles sont encore tendres, et ses fleurs sont arrivées à différents stades de maturité: encore en bouton pour faire des câpres, mais aussi bien fleuries pour confectionner de la gelée ou, comme ici, du vin. Nous aurions tort de nous priver de ses bienfaits!

C’est une première pour moi, et je n’ai pas encore goûté mais ça ne saurait tarder :-).

Il existe plusieurs recettes de vin de pissenlit, avec ou sans levure. J’en ai choisi une, mais d’autres sont certainement excellentes.

Ingrédients:

  • 3 l de fleurs de pissenlit (une grande casserole)
  • 4 l d’eau
  • 3 oranges non traitées
  • 3 citrons non traités
  • 500 g de raisins secs blonds
  • 2 kg de sucre

Préparation:

  • Lavez vos fleurs de pissenlit, notamment pour en éliminer les hôtes indésirables
  • Enlevez le vert, pour ne garder que les pétales jaunes
  • Ebouillantez les fleurs 10 mn
  • Laissez reposer 24 h la préparation
  • Filtrez
  • Ajoutez les citrons coupé en morceaux, les oranges en morceaux, le raisin et le sucre
  • Laissez macérer 25 jours en remuant tous les jours (il se forme de la pourriture, c’est normal)
  • Filtrez et mettez en bouteille non fermée dans un endroit sec, sans poussière, à l’abri de la lumière et frais. Couvrez simplement vos bouteilles avec un journal par exemple.
  • Attendez que le liquide devienne clair (entre une semaine et un mois)
  • Refiltrez avec un filtre à café
  • Mettez en bouteilles préalablement ébouillantées et fermez.
  • Laissez vieillir au moins un an (si vous y arrivez  ;-). Plus il aura vieilli meilleur il sera.

 

CAPRES DE PISSENLIT

Le pissenlit ce mal aimé. Pauvre pissenlit dont ni le nom (qui provient des propriétés diurétiques de la plante), ni ses grandes feuilles dentelées (dents de lion), ni même sa fleur jaune soleil ne trouvent grâce à nos yeux. Qui fera un bouquet de pissenlit?

Et pourtant, malgré notre mépris, augmenté lorsqu’il s’agit d’ôter une à une chaque racine longue et épaisse de notre jardin, le pissenlit est notre ami et nous offre tout de lui:  feuilles, fleurs, racines.

Que nous aimions son goût si particulier ou pas, nous connaissons tous la salade de pissenlit:

http://www.jecuisinesauvage.fr/2018/01/14/salade-de-pissenlit-aux-lardons-et-oeufs-mollets/

Moins connue, la racine de pissenlit grillées se mange aussi:

http://www.jecuisinesauvage.fr/2017/12/04/racines-de-pissenlit-grillees/

Les fleurs servent à faire une gelée sympathique qui ressemble à du miel:

GELÉE DE PISSENLIT (cramaillotte ou Bissangel-Honig)

Voici aujourd’hui une autre utilisation, printanière celle-ci: les « câpres  » de pissenlit.

En effet, en ce moment, les fleurs de pissenlit poussent et sont arrivées à des des stades divers: certaines sont déjà en fleurs quand d’autres sont encore en bouton, bien lovées au creux des jeunes feuilles.

Lorsqu’on regarde bien, il y a souvent d’ailleurs plusieurs boutons dans chaque plant.

 

 

 

 

Ingrédients:

  • boutons floraux
  • vinaigre de cidre

Préparation:

  • Cueillez des boutons floraux de pissenlit non éclos, en volume légèrement supérieur à celui des pots que vous comptez remplir.
  •  Débarrassez les boutons de leurs « tiges » (le « scape » pour être très précis) et de leurs « barbules » pour ne garder qu’un bouton bien net.
  •  Ébouillantez à l’eau chaude les pots de verre pour les stériliser et faire chauffer le vinaigre de cidre.
  •  Rincez les boutons sous l’eau froide et bien les égoutter.
  •  Placez les boutons dans le pot et les recouvrir du vinaigre chaud jusqu’à ras-bord. Fermez.
  •  Conservez une semaine au moins avant de consommer (se conserve plusieurs mois).
  • Recommandations : pour varier le goût et les plaisirs mais aussi soigner la présentation, ajoutez des grains de poivre, feuilles d’origan ou de laurier, une branchette de thym ou des baies de genévrier. Des boutons de pâquerette (Bellis perennis) ou d’ail des ours (Allium ursinum) peuvent aussi rejoindre la préparation.

SALADE DE PRINTEMPS AUX FLEURS SAUVAGES

Après les glaçons et les meringues, voici une autre recette simplissime pour déguster nos jeunes pousses et nos jeunes fleurs. On dirait bien que le printemps s’installe, et quel meilleur ambassadeur des beaux jours que ces fleurs qui s’offrent à nos regards un peu partout dans la nature et les jardins?

Voici une idée de salade qui peut se décliner à l’infini, en fonction de nos trouvailles du moment.

J’ai mélangé de la batavia avec ce que je trouvais dans mon jardin en ce moment : de la lampsane, de la cardamine hérissée, des pâquerettes, des fleurs de violette et de primevère. Un régal pour la vue et le palais!

Un petit rappel sur l’utilisation de ces plantes si communes qu’on ne fait plus attention à elles, pourtant remplies de bienfaits:

La lampsane, ou herbe aux mamelles, comme l’indique son nom la lampsane est estimée pour ses propriétés émollientes et résolutives, qui la font employer en cataplasme dans les engorgements des seins et les crevasses du mamelon.

Elle est aussi laxative et diurétique.

Cette plante est également recommandée contre l’insuffisance hépatique et la constipation.

La lampsane est un antidiabétique, elle diminue le taux de sucre et apaise les démangeaisons qui accompagnent souvent cette maladie.

Elle pousse actuellement en rosette, dont on reconnait les feuilles grâce à leur forme en « arrête de poisson », avec une tête plus grosse pour terminer.

La cardamine hérissée, qui pousse toute l’année un peu partout:

La plante crue est comestible, tonique, riche en vitamine A et C. Son suc frais facilite la digestion; elle constitue un supplément agréable aux salades (son goût se rapproche de celui du cresson, d’où son surnom de Cressonette ).

La violette:

Riches en mucilage, les fleurs et feuilles de violettes ont la propriété de favoriser l’expulsion du mucus présent dans les bronches.

Leur action apaisante, permet également de soigner : les rhumes, les toux, les bronchites d’intensité modérée.

Elles ont un rôle sudorifique, c’est-à-dire qu’elles font transpirer, entraînant une baisse de la fièvre lorsqu’on est malade.

Elles sont riches en vitamines A et C.

La pâquerette, autrefois appelée l’arnica des plaines…

La plupart de ses principes actifs médicinaux sont concentrés dans les feuilles et les fleurs : saponines, tanins, acides organiques (malique, tartrique, acétique, oxalique , etc.), sels minéraux, inuline et huile essentielle. Depuis la renaissance, on lui attribue de nombreuses propriétés. En phytothérapie, la pâquerette est utilisée en macération (dans l’huile, l’alcool ou le vin blanc) en infusion ou en décoction.

La décoction de fleurs en compresses était très employée dans les campagnes comme vulnéraire, appliquée en usage externe pour les traumatismes, contusions, entorses, furoncles et en général, toute lésion de la peau et des tissus mous nécessitant une action anti-inflammatoire et cicatrisante.

La macération de fleurs dans l’huile végétale soulage divers coups et traumatismes: entorse, foulure, rhumatisme, lumbago, courbature, torticolis. Elle soulage les dermatoses et aide la régénération de l’épiderme au niveau de vielles cicatrices. Cette macération permet d’extraire des composés naturels ayant la propriété de tonifier les vaisseaux sanguins tout en décongestionnant les zones œdémateuses. On lui prête également des vertus raffermissantes sur les tissus relâchés. Elle est largement utilisée dans les soins du buste, des seins et du contour du visage, les soins après-grossesse pour retrouver tonus et fermeté.

En infusion ou en légume vert crus, en usage interne, dans le cas de maladies fébriles et infectieuses (grippe, bronchite, catarrhes, rougeole, laryngite…), elle facilite l’élimination des toxines (par la sueur et les urines) et des résidus métaboliques produits par l’infection. Elle tonifie l’organisme, en écourtant la période de convalescence. En outre, elle fait baisser la fièvre et facilite l’expectoration. Dans le cas de forte fièvre, elle est appliquée sur le front en compresses imbibées de décoction de fleurs et/ou feuilles et prise également en infusion par voie orale.

Les primevères:

UTILISATION INTERNE

  • Expectorante : grâce aux saponines triterpéniques contenues dans sa racine, la primevère fluidifie les sécrétions bronchiques et soigne ainsi bronchites, toux grasse et toux chronique.
  • Anti-inflammatoire : contenant des flavonoïdes, elle est utilisée dans le traitement de l’asthme et des allergies.
  • Sédative : les fleurs de primevère peuvent être utilisées en cas de surmenage ou contre l’insomnie de l’enfant.
  • Diurétique : la primevère lutte contre les infections urinaires (en traitement d’appoint).

UTILISATION EXTERNE

  • Anti-ecchymotique : les feuilles de primevère font disparaître les ecchymoses.
  • Anti-inflammatoire : cette plante soulage les douleurs rhumatismales.

INDICATIONS THÉRAPEUTIQUES USUELLES

Bronchite, toux grasse, toux chronique. Asthme, allergies, rhumatismes. Surmenage, anxiété légère, insomnie de l’enfant. Infections urinaires. Ecchymoses.

AUTRES INDICATIONS THÉRAPEUTIQUES DÉMONTRÉES

Troubles digestifs, maux de tête.

Voilà, vous savez presque tout. Votre Salade sera donc non seulement délicieuse mais bénéfique pour votre santé!

Ingrédients pour 4:

  • une salade type laitue, batavia, ou du mesclun plus esthétique
  • quelques radis
  • une poignée de feuilles de lampsane,
  • une poignée de feuilles de cardamine hérissée
  • quelques fleurs de violettes, de pâquerette et de primevère
  • huile, vinaigre balsamique, sel, poivre
  • liste non exhaustive à décliner à l’envi

Préparation:

  • Lavez vos feuilles sauvages avec trois eaux vinaigrées
  • Si vous pouvez ne pas laver les fleurs c’est mieux, mais sinon faites le aussi avec de l’eau vinaigrée.
  • Disposez joliment salades, feuilles et fleurs sur assiette
  • Assaisonnez à votre convenance avec une vinaigrette faite avec 3 càs d’huile d’olive, 2 càs de vinaigre balsamique, sel et poivre.

Servez.

 

MERINGUES AUX FLEURS DE VIOLETTE

C’est vraiment le printemps! La nature, un peu en retard, a décidé de se parer de ses plus beaux atours et de nous offrir feuilles et fleurs à dévorer, des yeux et de la bouche.

Les premières fleurs ont fait leur apparition et m’ont donné envie de les cuisiner. J’ai eu envie de goûter les jolies violettes qui font des petits tapis en forêt. Les violettes font partie des nombreuses fleurs qui se consomment avec bonheur, parmi les plus connues. Nous connaissons tous les bonbons à la violette en forme de fleurs. J’ai toujours adoré leur couleur violet profond et j’ai bien envie de profiter de sa floraison pour l’utiliser plus souvent dans des préparations sucrées.

Attention, il existe plusieurs sortes de violettes, toutes comestibles, mais seule la violette des sous bois est suffisamment parfumée pour donner du goût à vos préparations.

Que faire avec ces jolies fleurs sans que leur ramassage ne soit trop fastidieux?

J’avais, dans mon congélateur, des blancs d’œufs avec lesquels je comptais faire des meringues. Et si je mariais les deux?

Ingrédients pour une vingtaine de pièces:

  • 4 blancs d’œufs
  • 200 g de sucre semoule
  • 1 pincée de sel
  • un bol de fleurs de violettes

Préparation:

  • Préchauffez votre four à  110°
  • Montez les blancs en neige très ferme
  • Ajoutez le sucre par petite quantité en continuant à battre, votre préparation doit être ferme et brillante.
  • Incorporez les fleurs délicatement
  • Mettez une partie de la préparation dans une poche à douille
  • Couvrez votre plaque de four de papier sulfurisé
  • Faites des petits tas sur votre plaque de la taille souhaitée mais homogènes.
  • Enfournez environ une heure (ça dépend de votre four). Les meringues doivent dessécher et se décoller toutes seules de la plaque.

 

Le délicat parfum des violettes est délicieux dans ces bouchées nuageuses que sont les meringues. Bon appétit!