SOUPE POTIMARRON ET CYNORHODON AVEC SA CHANTILLY DE CHATAIGNES

Il pleut, donc pas de balade sauvage en perspective, ni de cueillette. Nous sommes loin du soleil d’or de ma promenade du milieu de semaine.

Mais j’ai  une furieuse envie de cocooner au coin du feu, et de préparer des recettes de saison pleines de douceur et qui sentent bon le dimanche familial.

Il me reste des fruits d’églantine et des châtaignes, ça devrait le faire….

Alors hop, on se retrousse les manches pour préparer une bonne soupe.

Ingrédients pour 4 :

  • 1 beau potimarron (je le préfère au potiron, je trouve son goût plus prononcé)
  • 1 oignon
  • 250 g de fruits d’églantier ou cynorhodons
  • 1 l d’eau
  • sel, poivre
  • 125 g de purée de châtaignes + quelques brisures de châtaignes pour la décoration
  • 15 cl de crème

Préparation:

  • Préparez la pulpe de cynorhodon comme suit:  http://www.jecuisinesauvage.fr/2017/09/24/puree-et-confiture-de-cynorhodon-eglantine-sauvage
  • Préparez la purée de châtaignes:
  • Incisez les châtaignes sur leur pourtour, puis faites les cuire dans un grand volume d’eau bouillante 10 mn.
  • Prenez les châtaignes par deux ou trois, enlevez l’écorce et la peau (attention ça brûle). Si l’écorce ne s’enlève pas bien ou que vous n’arrivez pas à les écraser pour les réduire en purée, remettez quelques minutes à bouillir
  • Réduisez les châtaignes en purée avec un mixer ou un presse purée. Rallongez avec un peu de lait ou de crème si c’est trop sec.
  • Mixez l’oignon
  • Découpez le potimarron en cubes
  • Mélangez les deux et faites cuire dans l’eau salée et poivrée (vous pouvez y mettre votre sel aux herbes, voir la recette dans le blog) entre 20 et 30 mn (piquez avec une fourchette pour vérifier les moelleux du potimarron).
  • Mixez la soupe.
  • Ajoutez la pulpe de cynorhodon.
  • Réservez au chaud.
  • Montez la crème en chantilly. Ajoutez y la purée de marron. Salez, poivrez
  • Servez le potage. Ajoutez par dessus une ou deux cuillères à soupe de chantilly à la châtaigne.
  • Vous pouvez décorer avec quelques brisure de châtaignes torréfiés!

La saveur de noisette du potimarron s’associera avec celle, plus acidulée, du cynorhodon et le tout sera délicatement marié avec la chantilly à la châtaigne.

Dans une verrine, cela sera du plus bel effet pour des invités.

Bon appétit!

 

MINI PIZZA SAUCE CYNORRHODON (EGLANTINE)

Les premières gelées sont arrivées, c’est le moment de récolter les fruits de l’églantine, cynorhodon, ou gratte -cul si vous ne l’avez pas déjà fait (comme moi qui était impatiente). Le gel, en effet , blettit les fruits qui deviennent alors tendres et peuvent se cuisiner sans cuisson.

S’ils ne le sont pas assez, mettez les 2 ou 3 jours au congélateur, ou faites les cuire environ 30 mn dans l’eau.

Une fois qu’ils sont mous et tendres il ne reste plus qu’à les passer au presse purée et au tamis fin pour enlever les poils de l’intérieur et vous obtenez la pulpe qui servira à faire vos pizzas. La recette plus détaillée de la pulpe est sur ce blog.

Vous remplacerez ainsi la pulpe de tomate par cette purée acidulée et originale.

Vous pourrez faire ces mini pizzas avec des enfants qui adoreront découper les disques de pâte et mettre sur leur pizza ce qu’ils aiment.

Comme la préparation de la pulpe et de la pâte sont un peu longues, je vous propose de faire la recette en deux temps: pulpe et pâte la veille (ou achetée tout prête), pizzas le jour du repas, en repas ou en apéritif selon la grosseur des disques que vous allez employer (vous pouvez découper avec des verres, des bols…). Le nombre de mini pizzas dépendra de la taille de vos découpes. Une pâte donnera 6 à 8 pizzas.

Je vous propose, une fois n’est pas coutume, une version classique et une version vegan

Version classique et vegan pour la pâte:

pâte à pizza:

Ingrédients:

  • 500 g de farine
  • 25 cl d’eau
  • 5 cl d’huile d’olive
  • 20 g de levure
  • 10 g de sel

Préparation:

  • Dans un bol, délayez la levure avec 10 cl d’eau tiède.
  • Dans un saladier, mélangez la farine avec le sel , puis l’huile et la levure diluée et le restant d’eau.
  • Pétrissez la pâte jusqu’à ce qu’elle soit homogène.
  • Laissez-la gonfler durant 1 bonne heure, puis retravaillez-la pour lui donner de l’oxygène.
  • Formez des boules de 205 g, abaissez les en rond pour former de belles pizzas.
  • Découpez et laissez reposer encore une quinzaine de minutes

Mini pizzas classiques:

Ingrédients (à modifier à volonté) pour 6 pièces:

  • La pulpe de 250 g de cynorhodons
  • Quelques olives
  • 1 échalote
  • 2 champignons de paris
  • 6 fines tranches de jambon italien
  • 250 g de mozzarella
  • huile d’olive (selon vos goûts)
  • sel, poivre, persil

Préparation:

  • Une fois les pizzas coupées à l’emporte pièce ou avec ce que vous avez à votre disposition de rond, passez les au four à 200° jusqu’à ce que la pâte soit dure.
  • Coupez les champignons en tranches fines et faites sécher  au four ou réduire dans une poêle.
  • Mixez les champignons, l’échalote, le persil, sel, poivre, et accompagnez d’un trait d’huile d’olive.
  • Mélangez le tout à la pulpe de cynorhodon.
  • Recouvrez vos pizzas de cette purée puis de mozzarella.
  • Faites fondre le fromage au four quelques minutes (pas trop sinon le fond de la pizza sera trop dur).
  • Sortez vos pizzas du four, ajoutez les tranches de jambon chiffonnées, et les olives.
  • Dégustez en apéritif ou avec une salade.

Version vegan:

  • Ne faites pas cuire la pâte à blanc car vous aurez les légumes à cuire.
  • Disposez sur vos mini pizzas la pulpe de cynorhodon salée et poivrée, puis des légumes coupés fins et grillés préalablement à la poêle (courgette, poivrons, champignons, oignons, chou kale) ainsi que le tofu grillé aussi
  • Enfournez 15 à 20 mn à 180°
  • Parsemez d’herbes, de roquette, de germe de blé en paillette au moment de servir.

Bon appétit!!

 

 

 

 

 

PROMENADE DOMINICALE AU SEIN DE LA VILLE et TROUVAILLES COMESTIBLES

J’ai passé ce week-end en ville,  à Strasbourg, juste à côté de l’Ill, et non loin d’une piste cyclable qui s’enfonce dans la verdure. Un week-end chargé qui ne m’a pas permis de cuisiner.

Mais ce matin, j’ai eu envie de faire un tour. J’avais besoin de m’aérer et de vérifier ce que je vous ai déjà dit: il ne faut pas aller loin pour trouver des herbes à manger. Et la pollution? nous la respirons de toute façon, nous la mangeons avec les pesticides, il suffit donc de rincer avec plusieurs eaux vinaigrées et de cuire nos plantes sauvages (et quand même de s’éloigner du bord du chemin si possible). Mais là n’est pas le sujet aujourd’hui. Je voulais vous montrer qu’en une petite heure de temps de promenade lente (avec ma béquille puisque pour l’instant je suis toujours légèrement handicapée), on peut trouver de quoi se sustenter. Il faut marcher le nez au ras des feuilles. Juste prendre le temps de regarder. Faire corps avec la nature. Oublier tout ce qu’on nous a dit sur les « mauvaises herbes ». En une heure, j’aurais pu ramasser de quoi faire soupe, cake, et salade, ou dessert, apéritif (pas mal de choses que je vous ai déjà proposé). Voici ma petite promenade.

Le long  de l’eau, en ce froid dimanche d’automne, sans soleil mais avec les dernières feuilles qui illuminent le paysage.

J’ai tout d’abord vu des orties. Fraîchement repoussées, elles sont utilisables en pesto, en cake, en soupe.

Continuons notre balade, avec des muriers, puis de jolies couleurs.

Voilà ensuite du lamier pourpre (potages, lasagnes, tourtes), et encore d’autres jolis feuillages.

Puis du lierre terrestre (gateaux, cocktail…)

 

 

 

 

Et du cynorhodon (qui va être peut-être un tout petit peu difficile à cueillir 🙂 (confiture, purée)

Encore une rencontre….

Oh des pâquerettes à ajouter aux salades pour faire joli (et manger)!

Celle là je ne la connais pas, si quelqu’un peut m’aider?

 

D’autres rencontres….

D’autres beaux arbres, de la bourrache, de l’achillée millefeuille.. il y avait aussi du plantain et des pissenlits…et puis les coprins chevelus que j’avais repéré l’autre jour étaient tondus…

Voilà. Une balade d’une heure dans la partie verte de la ville et j’avais de quoi cuisiner.

Pourquoi pas vous?

MOULES AU PESTO D’ORTIES

Un pesto d’orties ? Quelle hérésie! Il n’est de vrai pesto que l’italien avec basilic.

Oui mais si on sait que le mot pesto est le participe passé de pesta: « écraser, battre », et de la même racine que le mot « pilon », en référence à la manière d’écraser les herbes au pilon pour en faire du… pesto, finalement on peut faire du pesto d’à peu près n’importe quoi. (cf le pesto de plantain que je vous ai déjà proposé).

Donc aujourd’hui j’ai eu envie de faire du pesto  d’orties.

C’est le moment de cueillir les orties qui repoussent. Tondues, ou pas, grâce au beau temps et à la pluie, de nombreux jeunes plants ont repoussé dans les champs, friches et jardins. Les feuilles sont tendres, pas amères. Elles peuvent se cuisiner à nouveau. Je vous ai déjà proposé un cake aux orties, et la traditionnelle soupe. Varions un peu les plaisirs.

Je l’ai mélangé avec des moules, pour changer des traditionnelles moules marinières. Et franchement c’est bon.

J’adore les moules- frites et mes hommes aussi. J’en fait plus souvent depuis qu’on trouve des moules nettoyées dans les magasins. Nettoyer et gratter une à une 3 ou 4 kgs de moules était une corvée dont je me passe volontiers. Cela me prenait presque une heure.

J’ai déjà testé d’autres sauces sur mes moules frites, et j’étais tentée par ce pesto. C’est une réussite!

Je commence à savoir cueillir mes orties sans problèmes avec les gants caoutchoutés qui vont bien (on en trouve dans toutes les grandes surfaces pour presque rien). Faites néanmoins attention à vos bras.

Pour le pesto:

Ingrédients:

  • 100 g d’orties
  • 25 g de pignon (ou de noisettes ou de noix selon les ingrédients de votre placard et vos goûts)
  • 4 gousses d’ail (vous pouvez diminuer la quantité)
  • 50 g de parmesan
  • 10 cl d’huile d’olive
  • Sel, poivre

Préparation:

  • Lavez les orties à l’eau vinaigrée dans deux ou trois eaux en fonction du lieu de cueillette (souillé ou non)
  • Détachez les feuilles et arrachez en des petits bouts à la main (le goût est meilleur lorsqu’on ne coupe pas ou qu’on ne mixe pas, d’après les chefs)
  • Broyez tous les ingrédients au pilon (ou mixez-les si vous n’avez pas de pilon, ce qui est mon cas)
  • Attention le pesto d’ortie s’oxyde rapidement et noircit. Couvrez-le d’une fine couche d’huile d’olive pour le conserver

Moules:

  • Nettoyez et grattez vos moules
  • Faites les ouvrir couvercle fermé dans une grand cocotte avec le pesto
  • Remuez de temps en temps.
  • Elles sont cuites quand elles sont toutes ouvertes.

 

Servez en ajoutant un peu de parmesan râpé.

Bon appétit!

 

 

REPAS D’ANNIVERSAIRE ET POIRES POCHEES A LA CONFITURE DE CYNORHODON(EGLANTINE) ET A LA CRÈME DE CHATAIGNES

Hier, c’était le jour de l’anniversaire de mon compagnon. Nous n’avions pas prévu de le fêter ce jour-là (les cadeaux, tout ça, sont prévus à un autre moment), mais comme nous sommes des gros gourmands et de bons mangeurs, nous sautons toujours sur l’occasion de nous faire plaisir. Le plaisir gustatif est important.

Ouvrir une bouteille avec des bulles s’imposait. Et je me suis dit que je pourrais faire un repas « spécial plantes sauvages ». Oui, on peut faire un repas de fête avec des plantes sauvages. Vous allez voir.

Tout d’abord, le timing: je disposais d’une après-midi pour cueillir et préparer. Il fallait donc des plantes connues, disponibles en abondance et poussant non loin de chez moi. Et une amie m’avait apporté des châtaignes.

Ensuite, le goût: j’ai l’habitude de cuisiner des recettes en test lors des fêtes, c’est ma marque de fabrique, autant pour étonner mes convives que moi. Le résultat est parfois… étonnant, et ça fait rire tout le monde. Là, je voulais préparer un plat que j’avais déjà goûté (mes hommes sont d’accord pour manger des plantes sauvages à condition que ce ne soit pas trop différent de la cuisine habituelle).  Mais il fallait tout de même une nouveauté. Ça a été le dessert.

J’ai donc commencé par un apéritif assez copieux: http://www.jecuisinesauvage.fr/2017/09/10/petits-croissants-au-fromage-et-a-lachille-millefeuille/

Puis j’ai embrayé sur un risotto au plantain auquel j’avais ajouté quelques Saint Jacques pour l’aspect festif: http://www.jecuisinesauvage.fr/2017/06/30/risotto-au-plantain/

J’ai ensuite proposé une tomme aux fleurs de printemps (délicieux)

et j’ai terminé par un délice doux et de saison : des poires pochées. Mais accompagnées de douceurs.

Pour les poires pochées pour 4 personnes:

Ingrédients:

  • 3 càs de confiture de cynorhodon (voir la recette http://www.jecuisinesauvage.fr/2017/09/24/puree-et-confiture-de-cynorhodon-eglantine-sauvage/)
  • 50 cl d’eau (à ajuster en fonction de votre contenant pour la cuisson et de la taille de vos poires)
  • 4 poires
  • 20 cl de crème fraîche
  • Le jus d’un citron

Préparation:

  • Versez dans une casserole 2 càs de confiture, l’eau et le jus de citron. Mélangez
  • Pelez les poires, disposez les debout dans le jus (je les ai couchées et retournées à mi-cuisson)
  • Faites cuire à feu doux 5 à 10 mn. Les poires doivent rester fermes
  • Réservez les poires.
  • Laissez réduire le jus jusqu’à ce qu’il reste 10 cl
  • Remettez les poires dans ce sirop
  • Laissez refroidir.
  • Avant de servir, fouettez la crème fraîche et mélangez avec une càs de confiture.

 

Pour la crème de châtaignes:

Le plus long consiste à décortiquer les chataignes.

Ingrédients:

  • 1 kg de châtaignes crues (elles donnent 600 g sans leur écorce)
  •  sucre vanille  et sucre à votre goût
  • 20 cl de lait

Préparation:

  • Incisez les châtaignes sur tout leur pourtour
  • Couvrez les d’eau froide et faites bouillir quelques minutes.
  • Sortez les de l’eau petit à petit pour ôter l’écorce et la peau plus tendre qui donne son amertume. Attention aux doigts ça brûle.
  • Faites cuire les châtaignes pelées dans l’eau quelques minutes. Elles sont cuites quand elles s’écrasent facilement.
  • (Vous pouvez sauter cette étape en achetant des châtaignes surgelées ou en boite)
  • Ecrasez les châtaignes dans un presse purée (je n’en n’avais pas je l’ai fait à la fourchette).
  • Ajoutez un peu de lait pour l’onctuosité, du sucre à votre convenance,  mixez pour obtenir une purée. (J’ai mixé au mixeur plongeant, et il restait des petits morceaux, mais tout le monde s’est régalé).
  • Vous pouvez ajouter cette purée à votre chantilly déjà faite, ou laisser en l’état pour que ce soit plus léger, ce que j’ai fait.

Pour servir:

  • Servez les poires dans un récipient individuel. Nappez avec le sirop réduit. Accompagnez de crème fouettée à la confiture et de crème de châtaigne.

Une tuerie, pas d’autre mot!

Bon appétit! Tchin!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CAKE AUX POIRES, ROQUEFORT ET NOIX

Classique ou original? Connu ou totalement inconnu?

C’est la question que je me pose à chaque recette. Vais-je leur apprendre une nouvelle plante? Auront-il le temps, la possibilité matérielle et l’envie d’aller l’identifier, la cueillir et la préparer? Auront-il envie de goûter de nouvelles saveurs ou préfèrent-ils quelque chose de plus classique et simple?

J’ai lu des choses sur les glands de chênes (si si ça se mange), mais peut-être avons nous encore le temps de les ramasser plus tard dans la saison, pour un plat consistant d’hiver. J’ai lu aussi quelque chose sur les racines de pissenlit (joli clin d’œil n’est ce pas?), mais la terre est trop sèche pour les déterrer facilement.

Alors, tout simplement, je vais encore une fois vous proposer une recette avec des noix.  Pourquoi? Parce que dimanche il faisait si beau et doux que je n’ai pas pu rester couchée même malade, et même avec une hanche bousillée, et que j’ai eu envie d’aller longer le canal à côté de chez moi, au soleil, pas longtemps. Je sais que le long de ce chemin de halage bucolique se trouvent des arbres fruitiers, qui ont peut être été plantés un jour mais qui, laissés à l’abandon, produisent des pommes et des poires en petites quantités. Je sais aussi y trouver des noyers. Parce que, je le répète, les noix sont des fruits sauvages (oui, comme les myrtilles, les mûres, les framboises, les fraises , il en existe aussi des variétés plantées). Je cherchais aussi d’autres plantes comme la berce.

Les gelées d’avril ont fait des ravages. Aucune pomme ni poire sur les quelques arbres fruitiers ni au sol, et les noyers ne sont pas mieux logés. Voici notre récolte en une petite heure sous 4 ou 5 noyers.  Les noix sont encore dans leur coque, j’ai laissé sécher tout ça avant de commencer à les nettoyer.

Qu’à cela ne tienne, ça me suffit pour faire mon cake. Comme souvent, c’est la préparation des plantes sauvages qui prend le plus de temps dans la recette: casser les noix. Le reste va tout seul. Et comme souvent, ma recette peut se réaliser avec des ingrédients du commerce (bande de veinards! )

J’aime beaucoup le mélange poire et bleu. Je l’utilise dans des salades, ou dans d’autres entrées. Ce cake salé / sucré se servira avec bonheur pour un apéritif original

Ingrédients: (pour un grand cake ou pour quelques mini cakes qui feront toujours leur petit effet)

  • 3 oeufs
  • 180 g de farine
  • 1 sachet de levure chimique (poudre à pâte)
  • 10 cl de lait
  • 8 cl d’huile neutre ou d’huile de noix
  • 2 poires (ou 3 petites)
  • 150 g de roquefort
  • 100 g de cerneaux de noix
  • 100 g de gruyère râpé
  • sel, poivre

Préparation:

  • Dans un saladier, battez les oeufs avec la farine et la levure.
  • Incorporez le lait et l’huile.
  • Ajoutez une pincée de sel.
  • Pelez et coupez les poires en cubes.
  • Coupez le roquefort en petits morceaux.
  • Concassez légèrement les noix.
  • Ajoutez poire, roquefort, noix et gruyère à la préparation. Salez et poivrez.
  • Versez le mélange dans un moule à cake légèrement huilé (ou dans des petits moules en silicone)
  • Enfournez 50 min dans le four préchauffé à 180°C. (attention pour les minis cakes le temps est diminué à 20 mn)
  • Surveillez la fin de la cuisson en piquant le cake avec la lame d’un couteau : elle doit en ressortir sèche.
  • Laissez refroidir avant de démouler.

Servez tiède avec une salade ou en apéritif.